La 48e édition du Festival de Toronto s’ouvre ce jeudi et Mediafilm y sera.
Il était une fois un festival de cinéma qui, pour se distinguer de ses concurrents, s’était donné pour nom Festival of Festivals. C’était en 1976. Les fondateurs, à l’époque, n’avaient d’autre ambition que celle de desservir la population torontoise avec la crème de la crème recueillie dans les festivals qui avaient précédé le leur dans le calendrier.
C’était une autre époque. Celle où les films, produits en moins grand nombre, conservaient longtemps leur mystère. Les choses ont bien changé. Le Toronto International Film Festival, TIFF pour les intimes, est devenu une plaque tournante économique importante dans le circuit des festivals, précédant (tout en l’annonçant) l’avalanche de films de qualité d’automne.
La 48e édition du festival s’ouvre ce jeudi 7 septembre, dans une formule moins glamour, imputable à la présence plus discrète des films américains et de ses stars en grève. De là à dire que le TIFF 2023 s’annonce plus en phase avec le climat de cinéphilie et de curiosité interculturelle de ses débuts, il n’y a qu’un pas, que nous serons ravis de franchir en direct.
Car Mediafilm débarque à Toronto dès jeudi. En attendant les fiches des nouveautés vues là-bas, voici un aperçu des films vus auparavant, notamment à Cannes. Le TIFF a beau ne plus être le “festival des festivals”, il continue de servir de courroie de transmission entre les événements de la Vieille Europe (Berlin, Cannes, Venise) et le marché de l’Amérique du Nord. Certaines choses ne changent pas.
