Cyrano de Bergerac est l’une des pièces les plus populaires du théâtre français. S'inscrivant sans aucun doute comme l'œuvre majeure d’Edmond Rostand, elle a fait l’objet de multiples adaptations.
Transposée en ballet, à l’opéra ou en bande dessinée, cette comédie héroïque, fort célèbre pour sa tirade du nez, a aussi eu droit à son lot de versions cinématographiques.
À l’occasion de la sortie du Cyrano de Joe Wright, adaptation extravagante de la comédie musicale mettant en vedette, dans le rôle-titre, Peter Dinklage, voici cinq films s’inspirant de l'œuvre de Rostand.
En 1950, le réalisateur américain Michael Gordon s’attaque à cette pièce avec une adaptation fidèle et intelligente, dans laquelle on peut admirer le jeu remarquable de José Ferrer.
Dans cette sympathique variation, mise en scène par Fred Schepisi, le comédien Steve Martin transpose l’essence de l'œuvre de Rostand dans la Californie des années 80 en interprétant avec brio cet homme au nez proéminent, éperdument amoureux de Roxanne (Daryl Hannah).
Avec un Cyrano incarné avec panache par Gérard Depardieu, le cinéaste Jean-Paul Rappeneau imprime un traitement à la fois fougueux et romantique au classique de Rostand et lui donne une nouvelle jeunesse. Le cinéaste français nous a ainsi fait cadeau d’une version absolument somptueuse.
Ce long métrage écrit et réalisé par Alexis Michalik n’est certes pas une relecture de Cyrano, mais plutôt un hommage vibrant au métier de comédien. Afin d’illustrer son propos, Michalik s’inspire, très librement, du contexte pendant lequel Edmond Rostand a écrit sa célèbre pièce.
Dans cette variation contemporaine destinée à un public adolescent, la réalisatrice Alice Wu reprend les grandes lignes de « Cyrano de Bergerac ». À la différence que Cyrano devient Ellie, une étudiante timide qui s’éprend de la dulcinée d’un sportif, à qui elle vient en aide en rédigeant des déclarations d’amour. Une adaptation astucieuse et riche en nuances.
Le grand Paul Schrader est de retour en sélection officielle à Cannes avec Oh Canada, une adaptation du livre-testament de son ami Russell Banks, décédé en janvier 2023, et qui met en vedette Richard Gere et Uma Thurman.
Une langue universelle, deuxième long métrage de Matthew Rankin, est projeté en première mondiale à la Quinzaine des cinéastes en marge du 77e Festival de Cannes.
Après avoir raflé les prix du jury et de la mise en scène à Cannes avec The Lobster et The Killing of a Sacred Deer, Yórgos Lánthimos concourt de nouveau pour la Palme d’or avec Kinds of Kindness.
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