Du 2 juillet au 25 août, la Cinémathèque québécoise présente un cycle dédié au cinéma de science-fiction. Parmi la centaine d'œuvres à voir, Mediafilm vous aide à faire votre choix.
Classiques, pépites méconnues et titres contemporains incontournables sont au menu. Notre sélection privilégie les œuvres actuellement indisponibles sur les principales plateformes numériques, histoire de rendre l’expérience en salle encore plus précieuse !
Voici nos 7 propositions :
Fahrenheit 451 (1966)
Dans l’état futuriste dépeint par cette adaptation cinématographique du roman éponyme de Ray Bradbury, le savoir est interdit et, du coup, les livres sont brûlés. À travers la rencontre d’un pompier, mandaté pour mettre en pratique cette loi, et d’une institutrice érudite, François Truffaut (Les 400 coups, Jules et Jim) brosse le portrait d’une société poussée à la conformité et condamnée à l’ignorance.
Akira (1988)
En 2019, dans un Neo-Tokyo post-apocalyptique érigé sur les ruines de la capitale du Japon, un adolescent se découvre des dons psychiques aux possibilités dévastatrices. Monument de la contre-culture japonaise, l'œuvre d’animation de Katsuhiro ?tomo (Steamboy) plonge le spectateur dans un univers hostile et imprévisible, à la beauté plastique indéniable.
Strange Days (1995)
À quelques jours de l’an 2000, un policier déchu (Ralph Fiennes) et une garde du corps (Angela Bassett) tentent de résoudre un meurtre dont la seule trace existante est un enregistrement virtuel dont la technologie permet de vivre en temps réel l’expérience passée de l’utilisateur. Dans son thriller énergique, Kathryn Bigelow (Point Break, Zero Dark Thirty) met en lumière (et en ombres profondes) un Los Angeles apocalyptique et chaotique.
La cité des enfants perdus (1995)
Après Délicatessen, Jean-Pierre Jeunet et Marc Caro exportent leur univers gothique et surréaliste vers une époque mystérieuse, alors qu’un ancien marin et une fillette s’unissent pour retrouver le frère de celle-ci, enlevé par un professeur cherchant à voler les rêves des enfants. Immersif, éclaté et audacieux, le film a joué un rôle précurseur dans la carrière solo de Jeunet (Alien Resurrection, Le fabuleux destin d’Amélie Poulain).
Cube (1997)
Avec des moyens modestes, le Canadien Vincenzo Natali (Splice) imagine un univers dans lequel six étrangers se réveillent dans un labyrinthe mortel constitué de pièces en forme de cube. Par son approche minimaliste et conceptuelle, ainsi que les questions philosophiques sur la nature humaine qu’il soulève, le film fait aujourd’hui l’objet d’un culte.
Immortel (ad vitam) (2004)
Totalement saisissante, la fresque du réalisateur et bédéiste Enki Bilal entremêle prises de vues réelles et images de synthèse afin d’offrir une vision cosmopolite de Manhattan en 2095. Dans ce monde, les extra-terrestres, les mutants, les dieux et les humains tentent de bouleverser la hiérarchie mise en place.
Truffe (2008)
En moins de 80 minutes, Kim Nguyen (Le marais, Rebelle) élabore, en noir et blanc, un amusant hommage à la série B de science-fiction doublé d’un commentaire cynique sur la crise climatique et ses conséquences socio-économiques. Dans l’une des rares incursions du cinéma québécois dans le genre, le cinéaste se projette en 2010, alors que la truffe est devenue une denrée inestimable.
Pour tous les détails sur la programmation : https://www.cinematheque.qc.ca/fr/cycles/science-fiction
Photo : Ralph Fiennes et Angela Bassett dans Strange Days
