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2024-07-08 Frédéric Bouchard

7 choses entendues à la conférence de presse de … Nos belles-soeurs

Quatorze ans après avoir relancé sous forme de comédie musicale la célèbre pièce de Michel Tremblay, René-Richard Cyr lève le voile sur l’adaptation cinématographique Nos belles-soeurs.

Germaine Lauzon, une femme au foyer qui vient de gagner un million de timbres GoldStar, invite ses sœurs et amies à une soirée de «collage entre femmes». À quelques heures de la première montréalaise du film, qui prend l’affiche le 11 juillet, l’équipe s’est réunie pour répondre aux questions des journalistes dans une conférence de presse à laquelle Mediafilm a assisté.

On en retient sept déclarations :

Geneviève Schmidt [dans le rôle de Germaine Lauzon]. [Quand] René-Richard a pensé à moi pour [interpréter] Germaine Lauzon, ça m’a un peu surprise. [...] Il faut essayer de ne pas trop se mettre de pression et d’y aller avec les yeux et la direction de René-Richard. Après, on revient à la base : le scénario, les enjeux et les sentiments. Il faut que le film soit le plus vrai possible.

René-Richard Cyr. Je voulais porter un regard moderne sur une époque qui n’est pas si lointaine, [qui est] un peu la nôtre encore. [...] Il fallait avoir du respect envers l'œuvre, mais aussi une dose d’irrespect, c’est-à-dire de pouvoir se demander : qu’est-ce qu’on a à dire aujourd’hui avec cette œuvre ? Ça signifie également de permettre à une nouvelle génération de comédiennes de sauter sur ces rôles.

Ariane Moffatt [dans le rôle de Yvette Longpré, à propos de sa première expérience de jeu]. C’est un peu comme en sport. On est meilleur parce qu’on est entouré de gens qui nous propulsent vers le haut. Pour une première entrée dans le monde du cinéma, je trouvais que c’était le fun d'être dans un projet de gang et un rôle choral. Il y a beaucoup de punchlines, mais on ne peut pas exister si l’autre ne renvoie pas la balle comme il faut. J’ai essayé de faire mes devoirs, d’aimer ce personnage et de le laisser se déployer le plus possible.

René-Richard Cyr. Au moment où ces personnages sont apparus [en 1968], on n’avait jamais vu la misère sur scène. Depuis le début, ce dont j’avais envie était de saluer la combativité de ces femmes. [...] Je tenais à ce qu’elles soient belles et colorées. Je voulais que l’univers soit en contrepoint avec la misère sexuelle, financière et sociale qu’elles vivent. Ce sont nos mères qui ont fait avancer notre société. C’est à la fois un coup de chapeau ainsi qu’un hommage. J’aime profondément ces femmes.

Anne-Élisabeth Bossé [dans le rôle de Rose Ouimet]. Souvent on nous demande comment fait-on pour aborder un rôle aussi mythique ? Je ne sais jamais quoi répondre comme actrice. Je n’interprète jamais un âge ou une époque. Le film parle de jalousie, d’envie, de gain, de regrets. On n’est pas des tabliers ni des robes. On joue de vraies émotions. Il y a tellement de femmes qui ont vécu de l’abus. Je sais comment jouer ça.

René-Richard Cyr. Je n’ai pas fait une comédie musicale. J’ai un film et ça adonne qu’à certains moments, il y a des secrets. Et tout d’un coup, ça chante et ça devient plus grand que nature. Une comédie musicale pour moi est souvent un prétexte à des numéros musicaux. Ce n’est pas le cas ici.

Guylaine Tremblay [Thérèse Dubuc]. Je me souviens que lors d’une des répétitions avec Team White, on a répété quatre heures d'affilée. Des muscles qu’on ne connaissait pas se sont présentés à nous. [...] Ça a été un travail exigeant. [Les chorégraphes] ont appris comment fonctionnaient les actrices [rires]. Pour eux, apprendre des chorégraphies c’est aussi facile que d’apprendre du texte pour nous. À un certain moment, ils étaient déçus de voir qu’on n’y allait pas jusqu’au bout. On leur a expliqué que, lorsque la lumière rouge allait s’allumer, on allait y aller à fond. Il fallait aussi se ménager, car l’une d’entre nous tournait une série le lendemain, et une autre était au théâtre.

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