Ingmar Bergman détient à ce jour le record de Mediafilm, avec six chefs-d’œuvre dans sa filmographie: Le septième sceau, Les fraises sauvages, La source, Persona, Cris et chuchotements et Fanny et Alexandre.
Saraband, sorti chez nous en 2005, marquait les retrouvailles inespérées, 30 ans plus tard, du couple légendaire de Scènes de la vie conjugale, Marianne (Liv Ullmann) et Johan (Erland Josephson).
Ce film coté (2) dès sa sortie répond-il aux critères lui permettant de passer de la cote (2) à la cote (1)? Bref, Saraband sera-t-il le septième sceau (1) de Bergman? Le comité de rédaction pose la question, et souhaite vous entendre via sa page Facebook de Mediafilm.
Pour alimenter le débat, voici quelques extraits d’articles (positifs et moins positifs) parus au moment ou dans la foulée de sa sortie en salle au Québec.
Dès le prologue, (...) le génie du maître s’affiche discrètement. Qualité d’écriture, de mise en scène, de direction d’acteurs; du montage jusqu’à l’utilisation de la musique, tout y est simplement sublime. Marc-André Lussier, La Presse
Saraband est tout à la fois un documentaire sur le vieillissement des acteurs fidèles du cinéaste, (...) une synthèse de ses obsessions, un testament automnal d’un sentimentalisme aride et un geste brusque de cinéma sans âge. Didier Peron, Libération
La mise en scène de Bergman reste austère et retenue. Et les dialogues sont, comme toujours, finement ciselés. Saraband est un film sombre, par moments terrifiant, sur les relations parents-enfants, sur la difficulté de vieillir, sur la mort, mais aussi sur le besoin de réconfort et la nécessaire réconciliation avec son passé. Antoine Rochat, Ciné-Feuilles
Une histoire amère mais finalement émouvante sur l'amour perdu, la haine entre les générations et une curieuse forme de libération. Saraband clôt officiellement l'une des carrières les plus prestigieuses et les plus influentes de l'histoire de l'art. (...) un film fascinant, avec Erland Josephson et Liv Ullmann, habitués de Bergman, qui incarnent leurs rôles et sont en pleine forme. Gunnar Rehlin, Variety
Comme film-testament, on pourra préférer Fanny et Alexandre (1982) ou En présence d'un clown (1997). (...) Ici, on admire surtout l'économie d'une mise en scène austère, mais qui, à jamais moderne, n'hésite pas devant l'adresse directe au spectateur, le contre-champ sur un décor naturel improbable, l'illustration de la violence en flash-back ou la mise à nu physique d'un vieillard. Norbert Creutz, Le Temps
Si Saraband n'est pas l'un des meilleurs films de Bergman, c'est néanmoins un très bon film et une belle déclaration d'un grand artiste à un âge avancé. Le chagrin plane sur le film, [ainsi que] la sombre conviction que les gens sont irrécupérables et que peu d'entre eux seront sauvés. Mick LaSalle, San Francisco Chronicle
Argyle est considéré comme le premier flop de 2024. Le film d’espionnage de Matthew Vaughn est loin d’être le dernier - et encore moins le premier - à connaître cette destinée.
Sept ans après La danseuse, sur la stupéfiante Loïe Fuller, Stéphanie Di Giusto s'attaque en beauté à une autre femme-phénomène dans Rosalie, en salle au Québec dès le 26 avril.
Josh O’Connor et Mike Faist se livrent une joute sulfureuse pour gagner le cœur de Zendaya dans Challengers, plus récent film réalisé par Luca Guadagnino.
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