É.-U. 2024. Film catastrophe de Lee Isaac Chung avec Daisy Edgar-Jones, Glen Powell, Anthony Ramos. En Oklahoma, où elle teste un nouveau détecteur de tempêtes avec un ami chercheur, une chasseuse de tornades s’associe à un youtubeur téméraire. Suite spectaculaire mais sans surprise. Scénario privilégiant l’action aux dépends des personnages. Réalisation soignée mais peu imaginative. Glen Powell surfant sur son charme. (sortie en salle: 19 juillet 2024)
En Oklahoma, où elle teste un nouveau détecteur de tempêtes avec un ami chercheur, une chasseuse de tornades s’associe à un youtubeur téméraire. Suite spectaculaire mais sans surprise. Scénario privilégiant l’action aux dépends des personnages. Réalisation soignée mais peu imaginative. Glen Powell surfant sur son charme. (sortie en salle: 19 juillet 2024)
Cette suite tardive (28 ans après le film de Jan de Bont!) reprend essentiellement les ingrédients de l’original, en y ajoutant un soupçon (minime mais incongru) de comédie sentimentale. On s’étonne de retrouver cette fois aux commandes de ce blockbuster un réalisateur de film indépendant : Lee Isaac Chung, auteur du délicat et sensible MINARI, apparemment choisi dans l’espoir d’humaniser un peu ce film catastrophe sans âme. Espoir futile, le scénario de TWISTERS sacrifiant systématiquement les personnages à l’action. Laquelle est parfois – il faut bien l’admettre – franchement impressionnante. À ce titre, la scène d’ouverture est peut-être, ironiquement, la meilleure du film. Signalons au passage l’étrangeté de voir, en 2024, un film de tornades truffé de jargon scientifique, qui réussit le prodige de ne pas évoquer (ne serait-ce qu’en coup de vent) le phénomène des changements climatiques. Par sa performance tape-à-l’oeil mais néanmoins jouissive, Glen Powell surfe sur son charme.
Texte : Georges Privet