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Tous toqués!

Can. 2024. Comédie de Manon Briand avec Julie Le Breton, Édouard Baer, Élodie Fontaine. Un chef français accepte d'aider la fille de la douanière avec qui il a eu maille à partir, à remporter un concours culinaire. Récit de rédemption gentillet et consensuel. Suspense plutôt fabriqué. Réalisation compétente mais sans envergure formelle. Interprétation inégale. (sortie en salle: 13 septembre 2024)

Général
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Tous toqués! (Tous toqués!)

Général Général

Can. 2024. Comédie de Manon Briand avec Julie Le Breton, Édouard Baer, Élodie Fontaine.

Un chef français accepte d'aider la fille de la douanière avec qui il a eu maille à partir, à remporter un concours culinaire. Récit de rédemption gentillet et consensuel. Suspense plutôt fabriqué. Réalisation compétente mais sans envergure formelle. Interprétation inégale. (sortie en salle: 13 septembre 2024)

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Afin de se rapprocher de sa fille établie à Montréal, Victor, chef cuisinier français, s'est résigné à un poste de commis de cuisine dans un restaurant new-yorkais. Souhaitant visiter la jeune femme pour son anniversaire, et tenter une réconciliation, le cuistot divorcé emprunte un petit poste-frontière peu connu. Mal lui en prît! Sonia, douanière intransigeante, saisit des articles qu'il a omis de déclarer. Or, le jour suivant, la rigide fonctionnaire apprend que sa fille Lili-Beth, qu'elle élève seule, souhaite s'inscrire à un concours culinaire national. Or, l'enfant de 10 ans ne sait même pas faire cuire un oeuf. En désespoir de cause, Sonia appelle Victor à la rescousse et lui propose un marché.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Douze ans après LIVERPOOL, fable sociale ambitieuse, Manon Briand revient avec TOUS TOQUÉS, un film familial beaucoup plus accessible. Peut-être aussi moins personnel. Car on ne reconnaît pas vraiment l'ambition formelle de la réalisatrice de LA TURBULENCE DES FLUIDES dans la mise en scène compétente mais sage de ce récit de rédemption gentil et consensuel. Celui-ci célèbre avec insistance la richesse du terroir québécois et le sens de la solidarité des ruraux, tandis que ses thèmes plus graves, tels que l'intimidation scolaire et la peur du rejet, sont effleurés et servent uniquement de leviers narratifs commodes. Du reste, le conflit père-fille générique vécu par le chef (Édouard Baer, très investi) alourdit le film et provoque au dernier droit un suspense plutôt fabriqué. Le jeu de Julie Le Breton, dans le rôle de la douanière, manque pour sa part de tonus, tandis qu'au second plan, des acteurs de qualité font de la quasi-figuration.

Texte : Louis-Paul Rioux

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