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La Délivrance (The Deliverance)

É.-U. 2024. Drame fantastique de Lee Daniels avec Andra Day, Glenn Close, Mo'nique. À Pittsburgh, une mère célibataire tente de découvrir la source du Mal qui hante sa maison et affecte le comportement des trois enfants qu'elle élève avec l'aide de sa mère malade. Intrigue connue inspirée d'une histoire vraie. Peinture de milieu plutôt convaincante basculant dans le grand-guignol. Mise en scène énergique. G. Close en surjeu contrôlé.

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La Délivrance (The Deliverance)

É.-U. 2024. Drame fantastique de Lee Daniels avec Andra Day, Glenn Close, Mo'nique.

À Pittsburgh, une mère célibataire tente de découvrir la source du Mal qui hante sa maison et affecte le comportement des trois enfants qu'elle élève avec l'aide de sa mère malade. Intrigue connue inspirée d'une histoire vraie. Peinture de milieu plutôt convaincante basculant dans le grand-guignol. Mise en scène énergique. G. Close en surjeu contrôlé.

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Netflix
La maison qu'Ebony a louée dans un quartier populaire de Pittsburgh n'est pas saine. La mère divorcée ne s'y est jamais sentie bien, pas plus que ses enfants Nate, Shante et Andre, dont le comportement erratique inquiète. Que se passe-t-il à l'intérieur de ces murs qui grondent la nuit, dans le sous-sol d'où émergent des nuées de mouches, et dans la tête du cadet violent et méconnaissable? Ebony aimerait bien le savoir. Alberta, sa mère malade, qui a récemment emménagé avec la famille de sa fille pour pouvoir continuer ses traitement de chimiothérapie, a son idée. En fait, cette chrétienne "born again" impute à sa fille alcoolique les incidents étranges qui surviennent dans la maison. La travailleuse sociale, qui rend souvent visite à Ebony, semble être du même avis. Alors que les incidents viennent confondre les sceptiques, une pasteure qui connaît bien la maison vient corroborer l'hypothèse d'Ebony.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Netflix nous présente THE DELIVERANCE, inspiré d'une histoire survenue en 2011 en Indiana, comme un film d'horreur dans la lignée de THE EXORCIST. Ne vous y trompez pas. Dix ans après PRECIOUS, qui l'a fait connaître, Lee Daniels (THE PAPERBOY) brosse en vérité une autre peinture en milieu défavorisé, une sorte de drame social possédé par le démon. De fait, l'intrigue porte moins sur la délivrance éventuelle de l'enfant que sur la révélation d'une alternative à sa condition, laquelle passe par la délivrance de sa mère à sa dépendance à l'alcool. Bref, la géométrie de PRECIOUS est ici mise au service d'un récit mis en scène avec énergie, savoir-faire qui bascule dans le grand-guignol en deuxième partie. Du tout-venant de qualité variable, en somme, auquel la solide Glenn Close confère (avec le brin d'esbroufe qu'on lui connaît) une vertu supérieure.

Texte : Martin Bilodeau

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