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The Apprentice

Can. 2024. Drame biographique de Ali Abbasi avec Sebastian Stan, Jeremy Strong, Maria Bakalova. Au tournant des années 1980 à New York, l'ascension fulgurante de Donald Trump dans le secteur de l'immobilier. Évocation réaliste et captivante des années de formation de Trump. Peu de faits inédits. Bonne reconstitution d'époque. Réalisation classique. Excellents S. Stan et J. Strong.

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The Apprentice (The Apprentice)

Can. 2024. Drame biographique de Ali Abbasi avec Sebastian Stan, Jeremy Strong, Maria Bakalova.

Au tournant des années 1980 à New York, l'ascension fulgurante de Donald Trump dans le secteur de l'immobilier. Évocation réaliste et captivante des années de formation de Trump. Peu de faits inédits. Bonne reconstitution d'époque. Réalisation classique. Excellents S. Stan et J. Strong.

Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Photographie :
Distributeur :
Métropole Films Distribution
New York, au tournant des années 1980. Fort des conseils de Roy Cohn, un avocat sans scrupules, Donald Trump connaît une ascension fulgurante dans le secteur de l'immobilier. Enhardi par ses revenus mirobolants, l'entrepreneur vaniteux séduit la jeune mannequin Ivana Zelnickova, qui deviendra son épouse et la mère de ses enfants. Donald, qui n'aime pas les perdants, laisse son frère aîné dépressif glisser vers la dépression et le suicide. De même, quand Roy se meurt du sida, il se met à le traiter avec condescendance, voire un certain mépris. Pour, après sa mort, passer sous silence la contribution essentielle de l'avocat dans sa réussite.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Sortant juste avant le scrutin présidentiel de 2024, ce film sur les années de formation de Donald Trump pourrait donner à réfléchir aux électeurs indécis. En particulier, aux moins bien renseignés, à qui ce film captivant présente, de façon ordonnée, des faits qui sont déjà de notoriété publique. À commencer par l'ingratitude proverbiale du magnat de l'immobilier envers son pygmalion Roy Cohn, qui l'a modelé à sa sinistre ressemblance. Réalisateur acclamé de BORDER et HOLY SPIDER, Ali Abbasi s'efface devant son sujet, livrant une mise en scène classique, néanmoins dynamisée par l'emploi de la caméra à l'épaule et une convaincante reconstitution d'époque. Sans tomber dans le mimétisme, Sebastian Stan (I, TONYA) compose un Donald Trump très crédible et Jeremy Strong (ARMAGEDDON TIME), exprime à merveille la rigidité corporelle et le caractère abrasif de Roy Cohn. (Texte rédigé en mai 2024, dans le cadre du Festival de Cannes)

Texte : Louis-Paul Rioux

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