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Terrifier 3

É.-U. 2024. Drame d'horreur de Damien Leone avec Lauren LaVera, David Howard Thornton, Jason Patric. Revenu d'entre les morts, un tueur déguisé en clown transforme en carnage le Noël d'une petite communauté. Anti-film de Noël trash et ultra-violent. Scénario inventif. Réalisation spectaculairement outrancière. Composition perturbante de D. Howard Thornton. (sortie en salle: 11 octobre 2024)

16 ans + (violence, horreur)
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Terrifier 3 (Terrifier 3)

16 ans + (violence, horreur) 16 ans + (violence, horreur)

É.-U. 2024. Drame d'horreur de Damien Leone avec Lauren LaVera, David Howard Thornton, Jason Patric.

Revenu d'entre les morts, un tueur déguisé en clown transforme en carnage le Noël d'une petite communauté. Anti-film de Noël trash et ultra-violent. Scénario inventif. Réalisation spectaculairement outrancière. Composition perturbante de D. Howard Thornton. (sortie en salle: 11 octobre 2024)

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Cinq ans après avoir survécu par miracle au massacre de Miles County, Sienna et son frère Jonathan tentent de reconstruire leur vie, en oubliant les atrocités commises par Art le Clown. À l’approche des fêtes de Noël, ils espèrent même commencer à faire la paix avec leur passé en organisant des retrouvailles de famille. Mais ils ignorent qu'Art Le Clown est toujours actif, et qu’il s’apprête à revisiter les braves gens de Miles County.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Depuis sa première apparition dans un court métrage à micro-budget, le personnage du clown sanguinaire crée par Damien Leone exerce une étrange fascination sur les amateurs de gore. Assez pour avoir alimenté deux longs métrages à petit budget, puis ce troisième, aux moyens plus conséquents. La recette reste toujours la même : scénario minceur, prétexte à des arias de violence grand-guignolesques; explosions d’enfants, cerveaux exposés à l’air libre, organes génitaux coupés en deux, etc. Le tout assaisonné d’un hommage tordu à PSYCHO par ici, ou d’un clin d’oeil à RE-ANIMATOR par là. Mis en scène avec un souci contant de repousser les limites du gore, le film enchaîne avec appétit des scènes qu’on aimerait pouvoir oublier (dont un épluchage facial en gros plan, d’autant plus convaincant que les effets spéciaux sont impeccables). Signalons également la performance inoubliable (et même profondément perturbante) de David Howard Thornton, en clown macabre, à mi-chemin entre Marcel Marceau et Jack Nicholson.

Texte : Georges Privet

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