Can. 2024. Documentaire de Catherine Bainbridge, Neil Diamond (II) . Un artiste Cree examine l'influence de la culture autochtone d'Amérique dans l'imaginaire populaire d'Occident. Propos riche et éclairant, un peu trop rapidement survolé. Emploi judicieux d'illustrations et d'animations. Format assez conventionnel. (sortie en salle: 14 juin 2024)
Un artiste Cree examine l'influence de la culture autochtone d'Amérique dans l'imaginaire populaire d'Occident. Propos riche et éclairant, un peu trop rapidement survolé. Emploi judicieux d'illustrations et d'animations. Format assez conventionnel. (sortie en salle: 14 juin 2024)
On peut guère reprocher à Neil Diamond et Catherine Bainbridge (REEL INJUN) la richesse du sujet qu'ils abordent dans RED FEVER. On peut cependant déplorer les limites imposées par le format hyper-synthétique du long métrage. Une série en quatre épisodes aurait sans doute mieux rendu justice au propos, par ailleurs divisé en quatre chapitres. Prenant la forme d'une déambulation du cinéaste dans l'espace (du Grand Nord québécois à l'Europe en passant par les États-Unis), le film examine l'influence de la culture autochtone d'Amérique dans différentes sphères, énonçant des hypothèses assez convaincantes, notamment sur la naissance de la démocratie. L'emploi judicieux d'illustrations, d'animations, de montages-images et de prises de vues à vol d'oiseau, tonifient un ensemble assez conventionnel. Et un argumentaire parfois ambiguë sur la notion d'appropriation culturelle. Pour ou contre? Bien au contraire, semblent dire les auteurs.
Texte : Martin Bilodeau