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MaXXXine

É.-U. 2024. Drame d'horreur de Ti West avec Mia Goth, Elizabeth Debicki, Moses Sumney. Dans les années 1980 à Hollywood, une star de la porno voit ses débuts au cinéma menacés par un tueur en série qui cible les jeunes actrices. Hommage aux films d’exploitation des années 80. Forme supérieure au fond. Directions photo et artistique maitrisées. M. Goth solide, au sein d'une distribution relevée. (sortie en salle: 5 juillet 2024)

16 ans + (violence)
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MaXXXine (MaXXXine)

16 ans + (violence) 16 ans + (violence)

É.-U. 2024. Drame d'horreur de Ti West avec Mia Goth, Elizabeth Debicki, Moses Sumney.

Dans les années 1980 à Hollywood, une star de la porno voit ses débuts au cinéma menacés par un tueur en série qui cible les jeunes actrices. Hommage aux films d’exploitation des années 80. Forme supérieure au fond. Directions photo et artistique maitrisées. M. Goth solide, au sein d'une distribution relevée. (sortie en salle: 5 juillet 2024)

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Hollywood, 1985. Maxine Minx, seule rescapée d’un carnage perpétré quelques années plus tôt au Texas, survit tant bien que mal comme actrice de films pornographiques. Un rôle proposé, dans un film d’horreur féministe, pourrait cependant lui permettre de réaliser son rêve de devenir une actrice respectable. Malheureusement, Maxine est simultanément poursuivie par deux hommes qui menacent ses projets: un détective privé véreux, dont l'obscur employeur souhaite révéler son terrible passé; et un mystérieux tueur en série, surnommé Le Traqueur de Nuit, qui cible les stars montantes de l’industrie pornographique.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Après X, son slasher rural inspiré par le cinéma des années 70, et PEARL, antépisode du précédent campé au début du siècle dernier, Ti West tente de boucler ce qui s’annonçait comme une trilogie avec MAXXINE, son énième hommage au cinéma d’exploitation des années 1980. On doit toutefois reconnaître que ce troisième volet est le plus faible (et le plus prévisible) des trois. Le cinéaste y reste pourtant fidèle à son obsession (la tension entre la liberté d’expression et le puritanisme) et à son ambition (rendre hommage au cinéma de genre de ses maîtres Argento, De Palma, Fulci, etc.). Mais le fond est moins convaincant que la forme, et le discours de l’auteur y paraît moins surprenant. Heureusement, la muse de West, Mia Goth, reste toujours aussi fascinante. Les autres membres de la distribution relevée le sont tout autant. Malgré tout, cet opus du "Tarantino du slasher" s’élève au-dessus de la moyenne du genre.

Texte : Georges Privet

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