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Longing

Can. 2024. Drame de Savi Gabizon avec Richard Gere, Suzanne Clément, Diane Kruger. Un homme d'affaires new-yorkais apprend de son ex-amoureuse canadienne la mort récente du fils dont il ignorait l'existence. Remake fidèle mais bancal d'un film israélien sur le deuil et la paternité. Scénario fabriqué. Réalisation lisse. Sobre composition de R. Gere. (sortie en salle: 14 juin 2024)

Général (déconseillé aux jeunes enfants)
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Longing (Longing)

Général (déconseillé aux jeunes enfants) Général (déconseillé aux jeunes enfants)

Can. 2024. Drame de Savi Gabizon avec Richard Gere, Suzanne Clément, Diane Kruger.

Un homme d'affaires new-yorkais apprend de son ex-amoureuse canadienne la mort récente du fils dont il ignorait l'existence. Remake fidèle mais bancal d'un film israélien sur le deuil et la paternité. Scénario fabriqué. Réalisation lisse. Sobre composition de R. Gere. (sortie en salle: 14 juin 2024)

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Daniel Bloch, un homme d'affaires new-yorkais à l'agenda surchargé, accorde 45 minutes à Rachel, de passage dans la métropole américaine. L'éternel célibataire est pourtant ravi de revoir cette ex-amoureuse canadienne, 20 ans après la fin de leur histoire. Gagnée par l'émotion, Rachel révèle coup sur coup à Daniel qu'ils ont eu un fils ensemble, nommé Allen, et que celui-ci a péri dans un accident de la route deux semaines plus tôt, à l'âge de 19 ans. Ébranlé, l'homme d'affaires reporte tous ses rendez-vous et prend la direction de Hamilton, pour assister aux funérailles d'Allen. Sa quête pour en savoir davantage sur ce fils qu'il n'a jamais connu lui réserve bien d'autres surprises.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Avec LONGING, l'Israélien Savi Gabizon signe un remake à la fois fidèle et bancal de son film GA'AGUA, sorti en 2017. Sans doute en raison de sa réalisation trop lisse, son mélange audacieux mais forcé de révélations-chocs et de situations insolites désamorce une réflexion pourtant originale sur le deuil et la paternité tardive. Cette incertitude dans le traitement a aussi pour effet de rendre grotesque une séquence onirique censée contenir une charge poétique et érotique. Diane Kruger défend comme elle peut le rôle ingrat, indéchiffrable et incohérent d'une scène à l'autre de la prof de français du défunt. La Québécoise Suzanne Clément s'en tire mieux en mère éprouvée et secouée par les lubies de son ex-amant, joué avec une grande sobriété par Richard Gere.

Texte : Louis-Paul Rioux

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