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Killer Heat

É.-U. 2024. Drame policier de Philippe Lacôte avec Joseph Gordon-Levitt, Richard Madden, Shailene Woodley. En Grèce, un détective privé américain enquête sur les circonstances entourant la mort suspecte d’un riche homme d’affaires. Film noir générique frôlant l’auto-parodie. Scénario recyclant mollement tous les clichés du genre. Réalisation sans rythme, ni charme, ni tension. Personnages fades joués platement.

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Killer Heat (Killer Heat)

É.-U. 2024. Drame policier de Philippe Lacôte avec Joseph Gordon-Levitt, Richard Madden, Shailene Woodley.

En Grèce, un détective privé américain enquête sur les circonstances entourant la mort suspecte d’un riche homme d’affaires. Film noir générique frôlant l’auto-parodie. Scénario recyclant mollement tous les clichés du genre. Réalisation sans rythme, ni charme, ni tension. Personnages fades joués platement.

Genre :
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Amazon Prime Video
Nick Bali, un détective américain d’origine grecque, se rend en Crète pour enquêter sur la mort de Leo Vardakis, membre d'une riche famille locale qui règne en seigneur sur l'île. Penelope, l'épouse du frère jumeau du défunt, Elias, a secrètement engagé Nick, car elle met en doute la version officielle voulant que celui-ci soit mort accidentellement durant une escalade à flanc de montagne. Mais Nick soupçonne que Penelope a des motifs ultérieurs, et qu’elle lui cache l’essentiel. Car sous ses allures de détective privé sûr de lui, Nick est un homme fragile qui comprend intimement une chose: la jalousie.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Cette adaptation à rabais d’une nouvelle du célèbre auteur de polars norvégiens Jo Nesbø est si résolument générique qu’elle semble constamment osciller entre le pastiche et l’auto-parodie. Réalisé sans une once de charme, de suspense, de passion ou de mystère par Philippe Lacôte (le réalisateur ivoirien du pourtant superbe LA NUIT DES ROIS), KILLER HEAT repose sur un scénario si prévisible qu’on devine l’identité du meurtrier dans (littéralement) les cinq premières minutes. C’est dire à quel point les quatre-vingt-dix qui suivent paraissent longues. L’ensemble n’est pas aidé par le fait que les acteurs peinent à donner du souffle à des personnages qui n’en ont pas, et que la production – visiblement chiche – à du mal à accommoder les exigences matérielles du scénario (dont cette "luxueuse soirée sur un yacht" qui rassemble vingt figurants fauchés sur un bateau quelconque). Restent les paysages somptueux des îles grecques, seul véritable attrait de ce polar mollasson.

Texte : Georges Privet

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