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In a Violent Nature

Can. 2024. Drame d'horreur de Chris Nash avec Ry Barrett, Andrea Pavlovic, Lauren Taylor. Un ancien bûcheron, jadis impliqué dans une tuerie de masse, pourchasse dans les bois les adolescents qui l’ont réveillé d’entre les morts. Slasher minimaliste rafraîchissant. Récit un peu mince. Réalisation immersive. Effets gores réussis. Interprétation correcte dans des personnages peu étoffés. (sortie en salle: 31 mai 2024)

13 ans + (violence, horreur)
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In a Violent Nature (In a Violent Nature)

13 ans + (violence, horreur) 13 ans + (violence, horreur)

Can. 2024. Drame d'horreur de Chris Nash avec Ry Barrett, Andrea Pavlovic, Lauren Taylor.

Un ancien bûcheron, jadis impliqué dans une tuerie de masse, pourchasse dans les bois les adolescents qui l’ont réveillé d’entre les morts. Slasher minimaliste rafraîchissant. Récit un peu mince. Réalisation immersive. Effets gores réussis. Interprétation correcte dans des personnages peu étoffés. (sortie en salle: 31 mai 2024)

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Un groupe d’adolescents passe une fin de semaine tranquille dans un chalet en bois rond, bâti en plein milieu d’une forêt dense et sauvage. Au cours d’une de leurs promenades, ils trouvent un pendentif en or dans les ruines d’une tour de surveillance des incendies. L’un d’eux s’en empare, sans le dire à ses amis. Hélas pour eux, ils viennent de réveiller d’entre les morts un bûcheron qui gisait tranquillement six pieds sous terre. Selon la légende, l’homme aurait péri dans une tuerie de masse survenue dans les parages, 60 ans auparavant. Assoiffé de sang et de vengeance, et armé de ses outils de travail rouillés, le mort-vivant se lance aux trousses des imprudents touristes afin de récupérer le bijou.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Terrence Malick donne rendez-vous à Wes Craven et à Dario Argento dans ce slasher minimaliste du Canadien Chris Nash. Mis en scène à la manière d’un film d’auteur pur et dur (images au format 4/3, nombreux silences, longs plans fixes…), le récit, non dénué d’autodérision, livre bien ses scènes d’horreur et les enchaîne de manière fluide et souvent inattendue. L’absence de musique et la caméra immersive renforcent la tension, le grimage du monstre est très réussi et les effets gores sont parfaitement efficaces. Cela dit, on ne saurait mettre de côté la minceur du scénario, sa prévisibilité et le dénouement trop long et inutilement bavard. Défendant des personnages peu étoffés – comme souvent dans les productions similaires –, les interprètes livrent des compositions correctes, sans plus. Les amateurs du genre oublieront toutefois les imperfections de ce modeste, mais rafraîchissant exercice de style qui parvient à donner quelques couleurs nouvelles à des conventions usées jusqu’à la corde.

Texte : Charles-Henri Ramond

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