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Emmène-moi sur la Lune (Fly Me to the Moon)

É.-U. 2024. Comédie sentimentale de Greg Berlanti avec Scarlett Johansson, Channing Tatum, Woody Harrelson. En 1969, une experte en marketing de la NASA est chargée de mettre en scène un faux alunissage, en cas d'échec de la mission Apollo 11. Production au charme suranné à moitié convaincante. Humour pas toujours subtil. Des longueurs. Réalisation alerte et soignée. S. Johansson savoureuse. (sortie en salle: 12 juillet 2024)

Général
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Emmène-moi sur la Lune (Fly Me to the Moon)

Général Général

É.-U. 2024. Comédie sentimentale de Greg Berlanti avec Scarlett Johansson, Channing Tatum, Woody Harrelson.

En 1969, une experte en marketing de la NASA est chargée de mettre en scène un faux alunissage, en cas d'échec de la mission Apollo 11. Production au charme suranné à moitié convaincante. Humour pas toujours subtil. Des longueurs. Réalisation alerte et soignée. S. Johansson savoureuse. (sortie en salle: 12 juillet 2024)

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1969. Réduits à peau de chagrin, les budgets de la NASA suffisent à peine à soutenir l’ambitieux projet Apollo 11. L’avenir de l’agence spatiale n’ayant jamais été aussi incertain, l'attaché du président Nixon fait appel à Kelly Jones, spécialiste du marketing connue pour ses méthodes redoutables. Aidée de son assistante dévouée, celle-ci multiplie les coups d’éclats pour vendre la lune aux journalistes et au public. Ce qui ne va pas sans complexifier la tâche déjà délicate de Cole Davis, le directeur de la mission. Ce dernier se laisse peu à peu séduire par sa dynamique et déterminée collègue, à qui tout semble sourire. Leur relation naissante se complique le jour où la Maison Blanche ordonne à Kelly de mettre en scène, dans le plus grand secret, un faux alunissage qui sera télédiffusé en cas d’échec de la vraie mission.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Dans sa première heure, FLY ME TO THE MOON se voit comme une attachante comédie sentimentale au charme suranné. La réalisation alerte et soignée de Greg Berlanti (LOVE, SIMON, LIFE AS WE KNOW IT) y est pour beaucoup. Le gag à répétition du chat noir est efficace, les répliques incisives ont la part belle, la réflexion sur la publicité ne manque pas de pertinence. Puis survient le rebondissement central raté, accréditant – avant de l’écarter un peu trop précipitamment – la théorie conspirationniste selon laquelle Stanley Kubrick aurait filmé un faux alunissage. Les ruptures de tons se font dès lors plus chaotiques, l’humour perd en subtilité (la représentation du réalisateur diva incarné par Jim Rash est navrante), tandis que le dévoilement du passé trouble de Kelly tombe à plat. Face à un Channing Tatum (FOXCATCHER) très en retrait, Scarlett Johansson (également coproductrice) brille de mille feux dans un rôle plein de malice et de glamour, que l’on aurait volontiers confié jadis à Doris Day ou Stella Stevens.

Texte : Charles-Henri Ramond

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