L’AVIS DE MEDIAFILM

Déjà palpable dans le précédent épisode, la fragilité de cette franchise un peu à part dans l’univers Marvel saute aux yeux dans celui-ci. Nonobstant la frénésie entraînante et les effets visuels bluffants, le scénario – écrit à 10 mains! - est puéril, truffé de vulgarités, de ragots mondains et de blagues pour initiés. Ajouté à la toute fin, l'appel aux forces de l’amitié peine à compenser la vacuité de l’ensemble. De plus, les bonnes idées de mise en scène se font rares, hormis l’image d’un logo délabré de la 20th Century Fox en train de sombrer dans le sol. Adossé à des chansons des années 1980 pour le moins anachroniques et piqué de références graphiques issues de mondes bien connus (notamment celui de MAD MAX), Shawn Levy (NIGHT AT THE MUSEUM, FREE GUY) s'acquitte de sa tâche, sans plus d'effort. Ryan Reynolds, Hugh Jackman et une ribambelle de stars s'exécutent avec le dynamisme attendu.

Texte : Charles-Henri Ramond