Bel. 2024. Comédie dramatique de Marco La Via, Hanna Ladoul avec Catherine Deneuve, Andrea Riseborough, Morgan Saylor. De retour sur la ferme familiale en Virginie, une étudiante en finances fait la connaissance de sa grand-mère, une Française excentrique et aventureuse. Récit de réconciliation familiale limité mais parfois sympa. Mise en scène carburant aux clichés et aux images d’Épinal. Solide trio d’actrices, dominé par une Deneuve impériale. (sortie en salle: 14 juin 2024)
De retour sur la ferme familiale en Virginie, une étudiante en finances fait la connaissance de sa grand-mère, une Française excentrique et aventureuse. Récit de réconciliation familiale limité mais parfois sympa. Mise en scène carburant aux clichés et aux images d’Épinal. Solide trio d’actrices, dominé par une Deneuve impériale. (sortie en salle: 14 juin 2024)
Malgré la présence au générique de Martin Scorsese (en tant que producteur exécutif), ce récit de réconciliation sympathique présente un intérêt plutôt limité. Scénario prévisible aux rebondissements formatés, direction photo truffée d’images d’Épinal, mise en scène élégante mais bourrée de clichés... ce film aussi gentil que convenu se voit comme une variation sans surprise sur le thème des relations mères-filles. Heureusement, celles-ci sont interprétées par trois actrices exceptionnelles, qui arrivent parfois à distraire le film de ses travers. Face à l’impressionnante Andrea Riseborough (qui compose une mère malade étonnamment combative) et la jeune Morgan Saylor (dont le faciès buté, à la Sandrine Bonnaire, suggère une vieille âme), Catherine Deneuve brille en grand-mère récalcitrante, qui aura passé sa vie à apprivoiser l’idée de s’occuper de ses enfants.
Texte : Georges Privet