Des vestiges d'un temple byzantin aux immeubles de béton en ruines, le rapport aliéné de l'Homme au monde minéral. Symphonie des cuivres en hommage au monde minéral. Méditation un peu courte et pontifiante. Mise en images saisissante.
Cette symphonie des cuivres en hommage au monde minéral s'amorce sous de très bons auspices. Avec, d'une part, les images saisissantes, prises au moyen de drones, d'immeubles de béton éventrés par le tremblement de terre en Turquie. D'autre part, celles filmées au ralenti d'éboulements dans les carrières de pierre, donnant l'impression de couler comme rivières. La poésie dans l'oeil de Victor Kossakovsky est indéniable. Mais son propos méditatif sur l'architecture, opposant la science de l'Antiquité avec le savoir-faire "tout-béton" du monde contemporain, se révèle court et pontifiant. Si bien que le film, un peu répétitif, toujours impressionnant dans sa mise en images, tire en longueur. (Texte rédigé en février 2024, dans le cadre de la 74e Berlinale - Compétition)
Texte : Martin Bilodeau