Can. 2024. Documentaire de Santiago Bertolino . Remontant le fleuve Amazone, le réalisateur rencontre des autochtones qui défendent leur terre contre l'exploitation industrielle. Plaidoyer vibrant pour la préservation de l’Amazonie sauvage. Traitement exempt de sensationnalisme. Des longueurs. Facture de reportage télévisuel. Témoignages inspirants. (sortie en salle: 6 septembre 2024)
Remontant le fleuve Amazone, le réalisateur rencontre des autochtones qui défendent leur terre contre l'exploitation industrielle. Plaidoyer vibrant pour la préservation de l’Amazonie sauvage. Traitement exempt de sensationnalisme. Des longueurs. Facture de reportage télévisuel. Témoignages inspirants. (sortie en salle: 6 septembre 2024)
Après NIN E TEPUEIAN, le Québécois Santiago Bertolino poursuit son exploration des réalités autochtones contemporaines avec ce vibrant plaidoyer pour la préservation de l’Amazonie sauvage. Adoptant une démarche bien connue – déjà à l’oeuvre dans DEMAIN de Cyril Dion et Mélanie Laurent ou TOMORROW'S POWER d’Amy Miller –, le film brosse les portraits positifs et inspirants de citoyens combatifs et résilients, bien décidés à reprendre la gestion de leur territoire. À travers leurs parcours, le réalisateur d’UN JOURNALISTE AU FRONT met le doigt sur quelques enjeux socioéconomiques majeurs, tels le tourisme écoresponsable, la revitalisation de la forêt, l’agriculture raisonnée ou la réappropriation de coutumes ancestrales. Résultat : un carnet de route pertinent, adéquatement documenté et dénué de sensationnalisme. Regrettons cependant que le point de vue de Marie-José Béliveau soit trop peu mis de l’avant et que la forme tienne davantage du reportage télévisuel que du cinéma.
Texte : Charles-Henri Ramond