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Alger (Algiers)

Alg. 2024. Thriller de Chakib Taleb-Bendiab avec Meriem Medjkane, Nabil Asli, Hichem Mesbah. Un commissaire de police d'Alger enquêtant sur l'enlèvement d'une petite fille accueille de mauvaise grâce la présence d'une psychiatre dans son équipe. Intrigue excitante campée dans un panorama urbain bien exploité. Quelques facilités et raccourcis commodes. Réalisation énergique. Excellente M. Medjkane. (sortie en salle: 9 mai 2025)

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Alger (Algiers)

Alg. 2024. Thriller de Chakib Taleb-Bendiab avec Meriem Medjkane, Nabil Asli, Hichem Mesbah.

Un commissaire de police d'Alger enquêtant sur l'enlèvement d'une petite fille accueille de mauvaise grâce la présence d'une psychiatre dans son équipe. Intrigue excitante campée dans un panorama urbain bien exploité. Quelques facilités et raccourcis commodes. Réalisation énergique. Excellente M. Medjkane. (sortie en salle: 9 mai 2025)

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Récemment nommé à la tête d'un commissariat de police d'Alger, Sami, par son caractère solitaire, peine à se faire connaître et accepter par ses collègues. L'enlèvement d'une fillette, survenu en pleine rue, met au jour tous les dysfonctionnements de son équipe. Plusieurs de ses membres sont carrément désabusés et Sami lui-même s'enferre dans une posture contre-productive de flic intransigeant. D'où son irritation devant Dounia, jeune psychiatre affectée à l'enquête, qui innocente le premier suspect de convenance et obtient, par la méthode douce, des renseignements précieux qui font avancer l'enquête. Mais le temps file et Dounia sait très bien que les 48 premières heures suivant une disparition sont cruciales.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Une sordide enquête policière en plein coeur d'Alger: voilà l'excitant programme de ce premier long métrage assez réussi de Chakib Taleb-Bendiab. Son réseau des rues et des ruelles, sa cacophonie, parfois même son insalubrité, sont mis en relief par la réalisation énergique de cette coproduction canadienne. Certes, le scénario prend des raccourcis commodes et emploie quelques formules connues - dont l'opposition systématique des purs et des impurs - pour stimuler l'intrigue et faire cheminer intérieurement le personnage de Sami. Mais il a le mérite de proposer une "héroïne" complexe (l'excellente Meriem Medjkane), culturellement en porte-à-faux, qui cultive jusqu'à la fin sa part de mystère. Et c'est tout à l'avantage de ce film d'ombres et de nuit, qui semble avoir été arraché à Alger la blanche par un réseau de créateurs clandestin. (Texte rédigé en octobre 2024, dans le cadre du Festival de cinéma international en Abitibi-Témiscamingue)

Texte : Martin Bilodeau

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