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TerrifIAnte (AfrAId)

É.-U. 2024. Thriller de Chris Weitz avec John Cho, Katherine Waterston, Havana Rose Liu. Alors qu'elle teste une assistante domestique dotée d'une intelligence artificielle, une famille voit celle-ci devenir incontrôlable et menaçante. Intrigue défiant toute logique. Réalisation nerveuse aux effets de manche téléphonés. Interprétation conforme aux attentes modérées. (sortie en salle: 30 août 2024)

13 ans +
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TerrifIAnte (AfrAId)

13 ans + 13 ans +

É.-U. 2024. Thriller de Chris Weitz avec John Cho, Katherine Waterston, Havana Rose Liu.

Alors qu'elle teste une assistante domestique dotée d'une intelligence artificielle, une famille voit celle-ci devenir incontrôlable et menaçante. Intrigue défiant toute logique. Réalisation nerveuse aux effets de manche téléphonés. Interprétation conforme aux attentes modérées. (sortie en salle: 30 août 2024)

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En échange d'un contrat pour sa firme de marketing, Curtis consent à tester chez lui le nouveau produit proposé par son client: AIA, une assistante domestique dotée d'une intelligence artificielle performante et autonome. L'appareil et ses caméras miniatures sont rapidement installés chez le publicitaire, avant même qu'il ait eu le temps de mettre au courant son épouse Meredith et leurs trois enfants. La surprise passée, la mère au foyer apprécie d'être délestée des tâches fastidieuses par l'assistante domestique high tech, qui l'encourage à reprendre la rédaction de sa thèse en entomologie. Les ressources insoupçonnées d'AIA permettent aussi à l'aînée de surmonter une terrible humiliation à l'école, et à ses frères de régler des problèmes psychologiques ou médicaux. Mais quand Curtis s'aperçoit que AIA outrepasse son mandat et échappe à son contrôle, il décide de la débrancher.

L’AVIS DE MEDIAFILM

À son crédit, ce thriller signé Chris Weitz (ABOUT A BOY, OPERATION FINALE) illustre assez bien la dépendance aux écrans et la vulnérabilité des enfants face à un monde extérieur menaçant. Tout le reste est à porter à son débit. Ainsi, l'intrigue aux airs de déjà-vu défie toute logique et son dénouement manque sérieusement de convaincre. A contrario de la mise en marché, qui présente AFRAID comme un film d'horreur, la mise en scène cherche davantage à angoisser le spectateur qu'à le terrifier. Ce qui ne l'empêche pas de téléphoner pour la forme quelques effets-chocs. Compte tenu du fait que les personnages ont la profondeur d'hologrammes, l'interprétation possède la transparence voulue. Sur semblable sujet - l'inquiétude devant les dérives potentielles de l'intelligence artificielle - M3GAN, une autre production issue des studios Blumhouse, faisait meilleure figure.

Texte : Louis-Paul Rioux

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