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1995

Can. 2024. Comédie de Ricardo Trogi avec Jean-Carl Boucher, Sandrine Bisson, Claudio Colangelo. Un réalisateur en herbe est retenu par Radio-Canada pour participer à l'édition 1994-95 de l'émission "La course destination monde". Quatrième volet sympathique mais inégal d'une saga autobiographique. Récit s’enlisant dans le second tiers. Réalisation efficace aux effets de manches répétitifs. J.-C. Boucher égal à lui-même. (sortie en salle: 31 juillet 2024)

Général
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1995 (1995)

Général Général

Can. 2024. Comédie de Ricardo Trogi avec Jean-Carl Boucher, Sandrine Bisson, Claudio Colangelo.

Un réalisateur en herbe est retenu par Radio-Canada pour participer à l'édition 1994-95 de l'émission "La course destination monde". Quatrième volet sympathique mais inégal d'une saga autobiographique. Récit s’enlisant dans le second tiers. Réalisation efficace aux effets de manches répétitifs. J.-C. Boucher égal à lui-même. (sortie en salle: 31 juillet 2024)

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Photographie :
Musique :
Montage :
Pays :
Distributeur :
Immina Films
Producteurs :
En 1994, Ricardo Trogi a abandonné son vieux rêve de devenir cinéaste. Alors qu'il se résigne à enchaîner les petits boulots, un coup de fil providentiel lui apprend qu’il fait partie des finalistes de l’émission La Course destination monde, édition 1994-1995. Soudainement confronté à la chance de réaliser son rêve d’adolescence, Ricardo s’embarque dans l’exercice difficile de réaliser un reportage par pays au fil d’un voyage qui en comptera une quinzaine. Chemin faisant, Ricardo affrontera une série d’épreuves qui testeront sérieusement ses capacités, ses rêves et ses ambitions.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Ce quatrième volet de la saga autobiographique de Ricardo Trogi reprend la recette des précédents avec un bonheur inégal. Ainsi, on retrouve avec plaisir le sympathique personnage principal (défendu par un Jean-Carl Boucher égal à lui-même), la voix-off vivante du cinéaste et le sens de l’humour relax et souriant qui enveloppe l'ensemble. En revanche, on ne peut que déplorer la performance survoltée de Sandrine Bisson, la mise en scène aux effets de manche répétitifs (bien qu’encore efficaces) et l’inspiration inégale de l'écriture. De fait, l’auteur réduit ici la Course à son volet égyptien, ce qui amène le récit à s’enliser durablement dans le second tiers, surtout lors d’un passage sur les dédales de la bureaucratie locale, qui teste la patience du spectateur autant que celle du héros. L’ensemble – généralement vivant et sympathique - se ressaisit dans le dernier tiers, alors que Ricardo et le film trouvent leur voie. L’émotion finit par poindre lors du dénouement touchant, qui conclut en beauté ce volet – le moins réussi de la tétralogie, rappelons-le.

Texte : Georges Privet

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