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Oiseau Blanc (White Bird)

É.-U. 2023. Drame biographique de Marc Forster avec Ariella Glaser, Orlando Schwerdt, Bryce Gheisar. Pour lui inspirer des valeurs de bonté et de courage, une grand-mère raconte à son petit-fils égaré sa jeunesse dans la France occupée. Récit inspirant et classieux tiré du roman graphique de R.J. Palacio. Réalisation soignée et retenue. Composition toute en retenue de H. Mirren. (sortie en salle: 4 octobre 2024)

Général (déconseillé aux jeunes enfants)
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Oiseau Blanc (White Bird)

Général (déconseillé aux jeunes enfants) Général (déconseillé aux jeunes enfants)

É.-U. 2023. Drame biographique de Marc Forster avec Ariella Glaser, Orlando Schwerdt, Bryce Gheisar.

Pour lui inspirer des valeurs de bonté et de courage, une grand-mère raconte à son petit-fils égaré sa jeunesse dans la France occupée. Récit inspirant et classieux tiré du roman graphique de R.J. Palacio. Réalisation soignée et retenue. Composition toute en retenue de H. Mirren. (sortie en salle: 4 octobre 2024)

Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Mark Bomback
D'après le livre de R.J. Palacio
Photographie :
Musique :
Montage :
Pays :
Distributeur :
Cineplex Pictures
Julian a du mal à trouver ses repaires depuis qu'il a été renvoyé de son école pour s’être moqué d’un camarade de classe souffrant d’une déformation faciale. Dans l’espoir de lui venir en aide, sa grand-mère Sara entreprend de lui raconter un épisode de sa vie qu’elle préfère généralement garder sous silence; un épisode, à la fois beau et douloureux de sa jeunesse, qui s’est déroulé en 1942, alors que la France était occupée par les nazis, et que l’adolescente qu’elle était découvrait l’amour avec un camarade de classe.

L’AVIS DE MEDIAFILM

À la fois antépisode et suite de WONDER, cette adaptation du roman graphique pour adolescents de R.J. Palacio doit sa modeste réussite à la mise en scène soignée et retenue de Marc Forster, un réalisateur qui a souvent démontré sa capacité à tempérer élégamment les aspects les plus mélodramatiques de best-sellers comme THE KITE RUNNER et A MAN CALLED OTO. Peu inventive, mais généralement de bon goût, sa réalisation préserve l’essence du récit, tout en gommant ses aspects les plus manichéens. Le résultat – un récit initiatique classieux et de bon goût, planté au carrefour de l’Histoire et du conte de fées – doit d’ailleurs une bonne partie de son impact à la retenue qui préside à tous ses éléments (des images léchées de Matthias Konigswieser, à la musique minimaliste de Thomas Newman). Si les jeunes interprètes s’acquittent honorablement de leurs tâches, l’ensemble repose essentiellement sur les épaules d’Helen Mirren, qui défend Sara avec intelligence et pudeur.

Texte : Georges Privet

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