Can. 2024. Drame de Bachir Bensaddek avec Nailia Harzoune, Antoine Bertrand, Athéna Henry. Une jeune Québécoise se rend en France pour confronter sa famille algérienne, en compagnie de son mari et de leur fillette. Vibrant récit de reconstruction, inspiré d'une histoire vraie. Dénouement un peu maladroit. Climat de tension et d'angoisse bien forgé. N. Harzoune habitée. (sortie en salle: 9 août 2024)
Une jeune Québécoise se rend en France pour confronter sa famille algérienne, en compagnie de son mari et de leur fillette. Vibrant récit de reconstruction, inspiré d'une histoire vraie. Dénouement un peu maladroit. Climat de tension et d'angoisse bien forgé. N. Harzoune habitée. (sortie en salle: 9 août 2024)
Après MONTRÉAL LA BLANCHE, tiré de sa propre pièce de théâtre, Bachir Bensaddek brosse un autre beau et empathique portrait de la diaspora algérienne. Cette femme cachée, dont la vie a été racontée à la scénariste Maria Camila Arias (le beau LES OISEAUX DE PASSAGE), lui a inspiré un vibrant récit de reconstruction psychologique, sociale et familiale. Le climat de tension et d'angoisse, fortifié par le motif entêtant du couloir désert dans la maison d'enfance, est habilement forgé. Antoine Bertrand (LOUIS CYR, AU REVOIR LE BONHEUR) campe l'époux compréhensif avec un mélange d'humour, de fermeté et de sensibilité. Dans le rôle de la résiliente Halima, Nailia Harzoune (PATIENTS) est pour sa part habitée, bien que le dénouement un peu maladroit prive son personnage d'une catharsis qui aurait donné au film une plus grande force.
Texte : Louis-Paul Rioux