É.-U. 2022. Drame de Steven Spielberg avec Gabriel LaBelle, Michelle Williams, Paul Dano. De 1952 à 1964, du New Jersey à la Californie, la passion grandissante pour le cinéma d'un garçon issu d'une famille dysfonctionnelle se mue en un fervent désir de devenir cinéaste. Émouvante déclaration d’amour au cinéma. Scénario habile, parfois trop elliptique. Mise en scène maîtrisée. Musique sobre et touchante. Interprétation de haut niveau. M. Williams bouleversante. (sortie en salle: 23 novembre 2022)
De 1952 à 1964, du New Jersey à la Californie, la passion grandissante pour le cinéma d'un garçon issu d'une famille dysfonctionnelle se mue en un fervent désir de devenir cinéaste. Émouvante déclaration d’amour au cinéma. Scénario habile, parfois trop elliptique. Mise en scène maîtrisée. Musique sobre et touchante. Interprétation de haut niveau. M. Williams bouleversante. (sortie en salle: 23 novembre 2022)
Avec ce film autobiographique, Steven Spielberg se livre comme jamais, signant une émouvante déclaration d’amour au cinéma, mais aussi à sa famille, admirablement dépeinte dans ses forces comme dans ses blessures. Fidèle à la phrase-accroche du film (“Capture every moment”), le scénario de Spielberg et de Tony Kushner (WEST SIDE STORY) égrène un chapelet de scènes mémorables, mais sur un mode elliptique qui tient plus de l’album-photo que de la saga familiale, éludant le parcours cinéphile du protagoniste, qui semble être devenu simultanément spectateur et réalisateur. Maîtrisée et généreuse, la mise en scène magnifie plusieurs moments portés par une émotion plus à vif que celles auxquelles Spielberg nous a habitués. Dont une séquence, sans dialogues, montrant Mitzi dansant la nuit, ou encore celle où Sammy découvre dans ce qu’il a filmé quelque chose qu’il n’aurait pas dû voir. Pour sa 29e collaboration avec Spielberg, John Williams a composé une touchante trame sonore, si sobre qu’elle se fait presque oublier. Quant à l’interprétation, elle est de haut niveau, en particulier celle de Michelle Williams, bouleversante en version douce du personnage de Gena Rowlands dans A WOMAN UNDER THE INFLUENCE.
Texte : Éric Fourlanty
Par : Jean-Philippe Chénier , Outremont
Je peine à croire que ce témoignage d’amour pour le 7e art fait par un génie de la mise en scène ne mérite que la cote de (3)…
J'attribue à ce film la Cote