Go to main content
5

Dernière Danse

Bel. 2022. Comédie dramatique de Delphine Lehericey avec François Berléand, La Ribot, Kacey Mottet Klein. À la mort de son épouse, un septuagénaire tient sa promesse de la remplacer dans le spectacle de danse contemporaine qu'elle répétait. Méditation sincère mais sans surprise sur les vertus thérapeutiques de l'art. Développements forcés et personnages caricaturaux. Réalisation compétente. F. Berléand attachant. (sortie en salle: 30 août 2024)

Général
5

Dernière Danse (Dernière Danse)

Général Général

Bel. 2022. Comédie dramatique de Delphine Lehericey avec François Berléand, La Ribot, Kacey Mottet Klein.

À la mort de son épouse, un septuagénaire tient sa promesse de la remplacer dans le spectacle de danse contemporaine qu'elle répétait. Méditation sincère mais sans surprise sur les vertus thérapeutiques de l'art. Développements forcés et personnages caricaturaux. Réalisation compétente. F. Berléand attachant. (sortie en salle: 30 août 2024)

À la mort subite de son épouse, qui participait à la création d'un spectacle de danse contemporaine, Germain tient sa promesse de la remplacer sur scène, malgré sa totale inexpérience. C'est donc à l'insu de ses enfants, qui l'étouffent à trop vouloir veiller sur lui, que le septuagénaire bedonnant débute les répétitions, sous la direction de la chorégraphe La Ribot. Émue par la maladresse technique de Germain, cette dernière, à un mois de la première, fait fi des objections de certains de ses danseurs et décide de recommencer à zéro sa pièce, en plaçant au centre du motif le drame vécu par le mari endeuillé.

L’AVIS DE MEDIAFILM

La réalisatrice du tourmenté MILIEU DE L'HORIZON est de retour avec cette méditation sincère mais sans surprise sur les vertus thérapeutiques de l'art. Porté par un François Berléand attachant, le récit comporte des développements forcés (l'aide au devoir, les séances de pratiques à domicile) et les personnages d'enfants surprotecteurs qui frôlent la caricature. Et bien que la présence apaisante de Marie Ribot (dite La Ribot) constitue un atout majeur pour le film, on peut regretter que la grammaire gestuelle de la chorégraphe suisso-espagnole ne soit pas mieux mise de l'avant. Compétente mais guère transcendante, la réalisation atteint ses plus beaux moments d'émotion dans les échanges "épistolaires" entre le veuf amateur de Proust et sa bien-aimée partie trop tôt, défendue par la toujours excellente Dominique Reymond.

Texte : Louis-Paul Rioux

Abonnez-vous à notre infolettre !

CONTACTEZ-NOUS

1340, boulevard St-Joseph Est, Montréal
Québec (Canada) H2J 1M3