É.-U. 2022. Science-fiction de Scott Beck, Bryan Woods avec Adam Driver, Ariana Greenblatt, Chloe Coleman. Après s’être écrasés sur la Terre, il y a 65 millions d’années, un astronaute et une fillette tentent de survivre aux dinosaures et à l’arrivée du météore qui causera leur extinction. Série B d’une autre époque, plombée par une exécution déficiente. Scénario rapiécé, aux emprunts décousus. Réalisation maladroite. A. Driver étonnant dans un rôle à la Lee Marvin. (sortie en salle: 10 mars 2023)
Après s’être écrasés sur la Terre, il y a 65 millions d’années, un astronaute et une fillette tentent de survivre aux dinosaures et à l’arrivée du météore qui causera leur extinction. Série B d’une autre époque, plombée par une exécution déficiente. Scénario rapiécé, aux emprunts décousus. Réalisation maladroite. A. Driver étonnant dans un rôle à la Lee Marvin. (sortie en salle: 10 mars 2023)
Cette série B glorifiée par un budget de 91 millions de dollars sort finalement après avoir passé deux années dans les limbes et avoir vu sa sortie reportée à cinq reprises. Sans être tout à fait la catastrophe annoncée par la rumeur, 65 n’en est pas moins un film décevant – que l’on s’attende à un énième clone de JURASSIC PARK, ou que l’on soit tout simplement amateur de plaisirs coupables. Trop maladroit pour faire peur, et pas assez kitsch pour être jouissif, la première réalisation des scénaristes Scott Beck et Bryan Woods (A QUIET PLACE) n’est malheureusement pas à la hauteur d’une idée primaire mais accrocheuse. Son scénario rapiécé à la Frankenstein s’effondre vite sous le poids de ses emprunts décousus, et sa réalisation maladroite n’est pas aidée par son montage syncopé et ses trucages quelconques. Reste le plaisir de voir Adam Driver (qui fut jadis Marine, avant de devenir acteur) dans un rôle de dur à cuire, où il évoque parfois Lee Marvin. Un petit plaisir qui ne se refuse pas, surtout dans un film où il sont rares.
Texte : Georges Privet