Can. 2017. Drame d'horreur de Robin Aubert avec Marc-André Grondin, Monia Chokri, Micheline Lanctôt. Dans une région rurale isolée du monde, les parcours croisés de divers individus pris en chasse par des morts-vivants. Film de genre radical et personnel. Climat d'angoisse et d'horreur bien forgé. Approche minimaliste maximisant ses effets. Distribution de haut vol bien dirigée. (sortie en salle: 20 octobre 2017)
Dans une région rurale isolée du monde, les parcours croisés de divers individus pris en chasse par des morts-vivants. Film de genre radical et personnel. Climat d'angoisse et d'horreur bien forgé. Approche minimaliste maximisant ses effets. Distribution de haut vol bien dirigée. (sortie en salle: 20 octobre 2017)
À sa manière radicale et sans compromis, Robin Aubert (À L'ORIGINE D'UN CRI, TUKTUQ) signe un second film de genre, dix ans après SAINT-MARTYRS-DES-DAMNÉS. L'intrigue minimaliste rappelle THE BIRDS, par sa violence arbitraire et son "absence" de résolution. Et plus particulièrement la nouvelle de Daphné Du Maurier dont le classique d'Alfred Hitchcock était tiré. Dans la manière cependant, tout diffère. Aubert fait ici le pari de la création d'un climat d'angoisse et d'horreur reposant sur le hors-champ et le non-dit. La bande sonore sophistiquée et la musique fusionnent sans couture audible. Pareil pour la direction artistique d'André-Line Beauparlant, qui trouve sa source dans l'imagination rebelle du cinéaste. Mais où commence l'une, où finit l'autre, se demande-t-on devant ces bûchers fulgurants érigés en pleins champs, qui embrouillent joyeusement la lecture de ce 28 DAYS LATER des Bois-Francs. La distribution de haut vol joue sans fausse note. (Texte rédigé en septembre 2017, dans le cadre du Festival international du film de Toronto)
Texte : Martin Bilodeau
Par : Mathieu Desharnais, Trois-Rivières
Un film d'auteur québécois qui s'aventure dans le cinéma de genre et qui est divertissant, c'est plutôt rare. La réalisation est exemplaire, sur le fil du rasoir, sans être appuyée, alors que l'ambiance sonore contribue aussi à la réussite, rachetant un récit sans véritable début, ni fin.
J'attribue à ce film la Cote
Par : Michaël Gagnon, Sherbrooke
Introduction surprenante. Ambiance angoissante. Zombies conformes au genre. Gags savoureux dans le contexte. Excellente direction photo. Bande sonore de qualité. Réalisation maitrisée de R. Aubert. Distribution prestigieuse.
J'attribue à ce film la Cote
Par : Jason Plante, Gatineau
Les 'serpuariens' c'est pas pour les sourds; si on comprend le léger message écologique en suspend de cette oeuvre théatrale. Et heureux de voir aussi mon alter ego en seul morceau, à la fin, dans sa belle voiture de course. Oeuvre originale, comparable à 28 Days Later de Danny Boyle. Acteurs bien dirigés, surmontant quelques clichés au genre 'bon québécois' assumant l'erreur et se reprenant très fort bien à la finale. Scénario sans failles, échappant aux habituelles ritournelles oeuvres de zombies commerciales...
J'attribue à ce film la Cote