É.-U. 2017. Comédie musicale de Bill Condon avec Emma Watson, Dan Stevens, Luke Evans. Une jeune villageoise est faite prisonnière par un prince transformé en bête monstrueuse par une enchanteresse. Remake fidèle du célèbre film d'animation de Disney inspiré du conte de Leprince de Beaumont. Direction artistique époustouflante. Réalisation somptueuse. Interprètes au diapason. (sortie en salle: 17 mars 2017)
Une jeune villageoise est faite prisonnière par un prince transformé en bête monstrueuse par une enchanteresse. Remake fidèle du célèbre film d'animation de Disney inspiré du conte de Leprince de Beaumont. Direction artistique époustouflante. Réalisation somptueuse. Interprètes au diapason. (sortie en salle: 17 mars 2017)
Agrémenté de nouvelles chansons et truffé de quelques clins d'oeil au chef d'oeuvre réalisé par Jean Cocteau en 1946, ce remake fidèle du célèbre film d'animation de Disney (lui-même inspiré du conte de Leprince de Beaumont) ne manque pas d'éblouir. La direction artistique époustouflante et la réalisation de Bill Condon (GODS AND MONSTERS, DREAMGIRLS) donnent lieu à des instants tout aussi mémorables que ceux contenus dans le film de 1991. Ainsi, le flamboyant numéro "Be Our Guest" ne souffre aucunement de la comparaison. Que ce soit dans les moments intimistes ou les séquences à grand déploiement, chantées ou parlées, Condon orchestre le tout avec fluidité, émotion et entrain. Au coeur de cet univers enchanteur, les interprètes en chair et en os, ainsi que les acteurs qui prêtent leur voix aux objets gracieusement animés, sont au diapason. En plus de chanter avec talent, Emma Watson campe une Belle qui ne s'en laisse pas imposer. À ses côtés, Ewan McGregor et Ian McKellen, dans les rôles respectifs d'un candélabre et d'une horloge, forment un irrésistible tandem.
Texte : Manon Dumais
Par : Mathieu Desharnais, Trois-Rivières
Le tout est somptueux, coloré, bien fait, bien orchestré, mais un peu théâtral et ça ne renouvelle pas le mythe de la Belle et la Bête. Il y a un 10-15 minutes de «i need a montage» pour montrer la progression de la relation entre les deux personnages et le film vieillira tôt à cause de l'utilisation des effets numériques, notamment le motion-capture pour donner vie à la Bête. Bref, on applique la bonne vieille recette classique de Disney avec les chansons, mais ça demeure somme toute prévisible.
J'attribue à ce film la Cote