Can. 2015. Science-fiction de Anouk Whissell, François Simard, Yoann-Karl Whissell avec Munro Chambers, Laurence Leboeuf, Michael Ironside. En 1997, après l'Apocalypse, un orphelin entre en guerre contre le chef des terres dévastées, afin de sauver la fille qu'il aime. Scénario ludique inspiré des films post-apocalyptiques des années 1980. Humour décalé. Effets spéciaux outranciers à souhait. Réalisation tonique. Interprétation délibérément caricaturale. (sortie en salle: 14 août 2015)
En 1997, après l'Apocalypse, un orphelin entre en guerre contre le chef des terres dévastées, afin de sauver la fille qu'il aime. Scénario ludique inspiré des films post-apocalyptiques des années 1980. Humour décalé. Effets spéciaux outranciers à souhait. Réalisation tonique. Interprétation délibérément caricaturale. (sortie en salle: 14 août 2015)
Version étoffée de leur court métrage "T Is For Turbo" (2011), ce premier long métrage d'Anouk Whissell, François Simard et Yoann-Karl Whissell, collectif mieux connu sous le nom de Roadkill Superstar ou RKSS, porte bel et bien la signature de ses créateurs. De fait, l'humour décalé et le gore bien dégoulinant sont rois dans ce croisement jubilatoire entre BMX BANDITS, MAD MAX et BRAIN DEAD. Reposant sur un scénario ludique inspiré des films post-apocalyptiques des années 1980, TURBO KID prend des allures de feu d'artifices de références à la culture populaire, qui réjouira les nostalgiques de l'époque. L'aspect parodique du film, soutenu par une réalisation tonique, est accentué par une interprétation délibérément caricaturale et des effets spéciaux outranciers, semblables à ceux utilisés dans le court métrage de RKSS "Le Bagman". Pour parfaire l'illusion, les synthés tonitruants du Matos évoquent les trames sonores tapageuses des années 1980. Aux côtés du vétéran Michael Ironside, épatant dans son rôle de vilain, Laurence Leboeuf et Munro Chambers forment un improbable duo aussi charmant qu'amusant.
Texte : Manon Dumais
Andréanne Chevalier - Métro
Malgré une histoire simple, TURBO KID suscite l’émotion… et parfois le malaise, à la vue des corps coupés et des entrailles à l’air libre! Du bon divertissement, juste assez sanglant, dans lequel la sauce prend, à coups de clins d’œil nostalgiques, sans devenir écœurante.
Manon Dumais - Le Devoir
Grouillant d’irrésistibles clins d’oeil aux classiques de la science-fiction, (...) ce délire rétrofuturiste survitaminé comblera les nostalgiques des séries B. (...) RKSS signe une réalisation tonique où le gore, le kitsch et les gros synthés bien appuyés (gracieuseté de Le Matos) sont rois.
Pascal Grenier - Séquences
Adoptant une esthétique volontairement kitsch et rétro, le film souffre d’un scénario ultra mince aux dialogues pauvres. (...) Malgré les efforts louables et la démarche spontanée, mais artificielle de ce collectif, le film ne parvient pas à outrepasser le stade de l’hommage.
T’Cha Dunlevy - The Gazette
While [Munro] Chambers acquits himself admirably, (...) Leboeuf steals the show with a bold comic performance that is only ever inches away from being over the top. (...) Let’s not forget (...) the punchy Daft Punk- and ’80s pop-inspired soundtrack by Montreal band Le Matos.
Bruno Lapointe - Le Journal de Montréal
Avec TURBO KID, on rit beaucoup. Haut et fort. Parfois noir, parfois bon enfant, cet humour est pratiquement omniprésent, venant souvent désamorcer certaines scènes (...) sanglantes. (...) Mais on ne fait pas que rire; certaines séquences d’action nous clouent littéralement sur nos sièges.
François Jardon-Gomez - 24 Images
On s’amuse (...) à voir comment le film reprend à son compte les clichés les plus divers du cinéma hollywoodien. (...) la performance de Laurence Leboeuf (...) mérite d’être soulignée puisqu’elle offre les meilleurs moments, jouant aussi bien la straight woman que la jeune fille candide.
Marc-André Lussier - La Presse
[TURBO KID] exige (...) la complicité (...) du spectateur. (...) Une fois celle-ci établie, la randonnée se révèle jubilatoire. Riche en sourires et en clins d'oeil, le film distille un humour décalé, aussi référencé qu'imaginatif, qui ravira (...) tous ceux qui (...) ont vécu leur enfance dans les années 80.
Par : Jason Plante, Gatineau
Il suffisait de quelques effusions de sang, de maquillages, pour formuler une hémoglobine des plus extraordinaire sur un budget MINIME québécois. Moi aussi, nostalgique des années 80 (et pas encore tout-à-fait à jour en 2018), ai apprécié le film. Laurence Leboeuf, en robot, bien au-delà de grosses pointures hollywoodiennes. Meilleure actrice en 2016, il me suffit d'un rien pour égaliser les équalizer de productions américaines.
J'attribue à ce film la Cote