É.-U. 2015. Film d'animation de Pete Docter, Ronaldo del Carmen . Le cerveau de Riley, une petite fille du Minnesota, est commandé par Joie, jusqu'à ce que ses parents déménagent à San Francisco. Récit original, audacieux, ludique et touchant. Humour fin et universel. Dessin harmonieux et souple. Couleurs éclatantes. Performances vocales toniques. (sortie en salle: 19 juin 2015)
Le cerveau de Riley, une petite fille du Minnesota, est commandé par Joie, jusqu'à ce que ses parents déménagent à San Francisco. Récit original, audacieux, ludique et touchant. Humour fin et universel. Dessin harmonieux et souple. Couleurs éclatantes. Performances vocales toniques. (sortie en salle: 19 juin 2015)
C'est avec beaucoup d'originalité et d'audace que le réalisateur de MONSTERS, INC. et UP invite les enfants à mieux comprendre le fonctionnement du cerveau humain. Et comme toujours dans les films d'animation des studios Pixar, les plus grands y trouveront également leur compte, grâce à de nombreuses références cinéphiliques et un humour fin et universel. Porté par un trait de dessin harmonieux et souple, le film est monté avec beaucoup d'allant et profite de couleurs vives. Également, il forge une atmosphère aussi ludique que touchante, grâce à une approche honnête, qui rejoint la poésie de WALL-E et l'inventivité des TOY STORY. Prêtant leurs voix aux Émotions, Lewis Black, Bill Hader, Mindy Kaling et Phyllis Smith y vont de performances toniques. Mais dans le rôle de Joie, également narratrice du récit, Amy Poehler s'impose par sa vitalité et son enthousiasme très communicatif.
Texte : Helen Faradji
Par : Mathieu Desharnais, Trois-Rivières
Un scénario original qui ne prend pas les spectateurs pour des incultes.
J'attribue à ce film la Cote
André Duchesne - La Presse
Au risque de verser dans les gros clichés, il est évident que chacun va retrouver, consciemment ou non, une part de lui-même dans le film.
Stéphane Dreyfus - La Croix
Car malgré ses couleurs acidulées et son feu d’artifice d’effets comiques, VICE VERSA est aussi un récit d’apprentissage de la perte, celle des amis, celle de l’enfance. Une initiation nécessaire pour apprendre à grandir en maîtrisant ses émotions, tout en les laissant s’exprimer.
Stéphanie Belpèche - Le Journal du dimanche
Foisonnant, pétillant d'idées, ce récit initiatique (...) traite de concepts abstraits comme l'idée, la mémoire, le souvenir, le rêve ou encore l'ami imaginaire pour expliquer le stade difficile de la puberté, et du chaos qui règne dans la tête à ce moment-là. Brillant.
Cécile Mury - Télérama
Débordante d'idées drôles et poétiques, l'exposition de cet univers mental se suffirait presque à elle-même. Mais Pete Docter (...) a quelque chose d'étonnamment poignant à raconter. (...) Sous ses allures de divertissement allègre et limpide, sous la brillante texture bonbon des images, se révèle un vrai grand film ambitieux, émouvant et perspicace, sur la construction de l'identité.
Didier Péron - Libération
On voit comment le psychisme est entièrement revisité aux couleurs et formes d’une iconographie angoissante de fête foraine figée (...). L’optimisme bêta du début du film est peu à peu remplacé par des visions perturbantes, quelque chose de totalement forclos et néanmoins sans contour, espace pour tourner en rond et en même temps privé de tout ancrage permettant de savoir exactement où l’on se trouve.
Luc Chaput - Séquences
L’animation est étonnante de fraîcheur et de précision comme on peut s’ y attendre des films de Pixar. La satire bon enfant se mêle à la reproduction d’instants heureux ou plus mitigés gardés dans des billes multicolores dans d’immenses bibliothèques à synapses. (...) La multiplicité des niveaux de sens risque pourtant de perdre une partie du jeune public.
Par : Alexis Laperle, Sherbrooke
Un film très original qui tourne de comédie à drame et ça s'en va loin, c'est un peu trop déprimant pour les enfants, mais c'est important que les enfants voient ce film.
J'attribue à ce film la Cote