G.-B. 2014. Thriller de Hossein Amini avec Viggo Mortensen, Kirsten Dunst, Oscar Isaac. En 1962 à Athènes, un riche couple new-yorkais sympathise avec un séduisant compatriote qui leur sert de guide, dans le but de les arnaquer. Adaptation brillante du roman de Patricia Highsmith. Réalisation élégante, à la manière d'Hitchcock. Décors magnifiques. Interprétation relevée.
En 1962 à Athènes, un riche couple new-yorkais sympathise avec un séduisant compatriote qui leur sert de guide, dans le but de les arnaquer. Adaptation brillante du roman de Patricia Highsmith. Réalisation élégante, à la manière d'Hitchcock. Décors magnifiques. Interprétation relevée.
Thomas Sotinel - Le Monde
Les acteurs sont impeccables. (...) La reconstitution historique est soignée et l'on croit volontiers à cet univers d'oisifs. (...) Pourtant, au bout d'une heure, après un rebondissement qui change du tout au tout l'enjeu du film, [le film] s'épuise dans la redite psychologique et les rebondissements superflus.
Corinne Renou-Nativel - La Croix
Comme ses personnages, le film se disloque, cavale ou ralentit, s’enlise parfois avant de s’engager dans une nouvelle voie, issue de secours ou impasse. (...) À l’instar des héroïnes de Patricia Highsmith, Colette, même transformée par l’écriture d’Hossein Amini et l’interprétation de Kirsten Dunst, est plus fade que les personnages masculins.
Peter Debruge - Variety
Best known as the screenwriter of such subtext-rich adaptations as THE WINGS OF THE DOVE and DRIVE, Amini excels at conveying the subtle, unspoken tensions between characters, selecting a tightrope-risky example with which to make his directorial debut and orchestrating it with aplomb.
Guillemette Odicino - Télérama
Avec élégance, [Amini] assume ses références (René Clément, Alfred Hitchcock) (...) et signe même un plan-séquence dans une gare que les maîtres du genre n'auraient pas renié. Viggo le blond et Oscar le brun, (...) transpirant de plus en plus au fil du suspense, sont parfaits, comme sortis du vieil Hollywood.
Pierre-Julien Marest - Les Fiches du Cinéma
Le January du titre (...) invoque Janus, le dieu aux deux visages, symbole de la dualité de l'homme. (...) Amini a l'intelligence de parsemer son scénario de pistes et d'hypothèses qui le rendent passionnant. Et quel plus beau décor que celui de la Grèce antique pour tourner un film noir?
Hubert Lizé - Le Parisien
Ceux qui aiment les films noirs, dotés d'un suspense solide et d'une pointe de glamour à la Hitchcock, apprécieront THE TWO FACES OF JANUARY. (...) Inspiré d'un roman de Patricia Highsmith, il restitue l'atmosphère vénéneuse d'un triangle amoureux ambigu qui tourne au drame criminel, sur fond d'escroquerie (...) et de jalousie passionnelle.