Fr. 2013. Drame de Asghar Farhadi avec Ali Mosaffa, Bérénice Bejo, Tahar Rahim. De retour en France pour officialiser son divorce avec une commis de pharmacie, un Iranien découvre que celle-ci veut refaire sa vie avec un commerçant dont l'épouse est dans le coma. Récit plein d'acuité sur les secrets et la culpabilité. Révélations déstabilisantes, amenées de manière un peu mécanique. Réalisation précise, discrète. Interprétation de première force. (sortie en salle: 31 janvier 2014)
De retour en France pour officialiser son divorce avec une commis de pharmacie, un Iranien découvre que celle-ci veut refaire sa vie avec un commerçant dont l'épouse est dans le coma. Récit plein d'acuité sur les secrets et la culpabilité. Révélations déstabilisantes, amenées de manière un peu mécanique. Réalisation précise, discrète. Interprétation de première force. (sortie en salle: 31 janvier 2014)
Après l'excellent UNE SÉPARATION, Asghar Farhadi explore de nouveau avec sensibilité les conséquences d'un divorce, cette fois sous l'angle des secrets du passé et du poids de la culpabilité. Bien que tournant à l'étranger dans une langue qu'il ne maîtrise guère, le réalisateur iranien est parvenu à faire siens ces nouveaux décors et cette autre culture, conférant du coup une portée universelle à son puissant drame psychologique, sentimental et social. Farhadi examine avec une égale acuité les décisions sans appel des adultes, l'impact de celles-ci sur leur progéniture, qui ne s'en laisse pas imposer, ainsi que les pièges de l'immigration clandestine. Essentiellement porté par des dialogues d'une grande vérité, le scénario est fertile en révélations déstabilisantes, néanmoins amenées de manière quelque peu mécanique. La mise en scène se fait précise, discrète, tout au service de la formidable distribution. L'intense et volontaire Bérénice Bejo n'a pas volé son prix d'interprétation à Cannes, tandis qu'Ali Mosaffa s'impose par sa force tranquille dans le rôle du médiateur malgré lui.
Texte : Louis-Paul Rioux
Marc-André Lussier - La Presse
L'écriture au scalpel de Farhadi fait (...) encore merveille ici. On salue aussi la mise en scène, (...) brillante. (...) Bérénice Bejo offre une composition étonnante. (...) Face à elle, Tahar Rahim et Ali Mosaffa modulent leur partition respective avec beaucoup de doigté.
Manon Dumais - Voir
S’il paraît moins subtil qu’UNE SÉPARATION LE PASSÉ s’avère toutefois une fine exploration du mensonge et ses dommages collatéraux. Force est de reconnaître le grand talent de scénariste de Farhadi qui tournait pour la première fois en France.
Arnaud Schwartz - La Croix
Dirigeant de très près des comédiens soumis à de nombreuses répétitions, [Farhadi] est parvenu à obtenir le meilleur de chacun. (...) Bejo, bouleversante, prouve, après THE ARTIST, qu’elle est capable d’aborder avec justesse les registres les plus variés.
Pierre Murat - Télérama
Depuis UNE SÉPARATION, Asghar Farhadi atteint l'osmose rare: être constamment sur la crête des sentiments, sans jamais verser dans la fadeur, ni la lourdeur. Il filme désormais, avec la même pureté, le mal et l'innocence, au plus près du minuscule et de l'essentiel.
Christophe Carrière - L'Express
Comme toujours avec Farhadi, le scénario fonctionne par couches que le récit épluche doucement. Chaque séquence possède son lot de révélations sur une situation qui ne cesse d'évoluer. Comme un labyrinthe psychologique dans lequel Farhadi ne perd pas le public.
La mise en route, une petite demi-heure, est un peu longue... mais, à bien y réfléchir, il n'y a rien à enlever. Le
Comme toujours avec Farhadi, le scénario fonctionne par couches que le récit épluche doucement. Chaque séquence possède son lot de révélations sur une situation qui ne cesse d'évoluer. Comme un labyrinthe psychologique dans lequel Farhadi ne perd pas le public.
La mise en route, une petite demi-heure, est un peu longue... mais, à bien y réfléchir, il n'y a rien à enlever. Le
Comme toujours avec Farhadi, le scénario fonctionne par couches que le récit épluche doucement. Chaque séquence possède son lot de révélations sur une situation qui ne cesse d'évoluer. Comme un labyrinthe psychologique dans lequel Farhadi ne perd pas le public.
La mise en route, une petite demi-heure, est un peu longue... mais, à bien y réfléchir, il n'y a rien à enlever. Le
La mise en route, une petite demi-heure, est un peu longue... mais, à bien y réfléchir, il n'y a rien à enlever. Le
Comme toujours avec Farhadi, le scénario fonctionne par couches que le récit épluche doucement. Chaque séquence possède son lot de révélations sur une situation qui ne cesse d'évoluer. (...) La mise en route (...) est un peu longue... mais, à bien y réfléchir, il n'y a rien à enlever.