Fr. 2013. Comédie de Albert Dupontel avec Sandrine Kiberlain, Albert Dupontel, Nicolas Marié. Une juge d'instruction célibataire et à la conduite irréprochable est stupéfaite d'apprendre qu'elle est enceinte des oeuvres d'un repris de justice accusé d'un meurtre ignoble. Conte macabre tonique et irrévérencieux. Scénario bien écrit dénonçant l'injustice et l'aveuglement social. Plastique très inventive. Excellente composition de S. Kiberlain. (sortie en salle: 4 avril 2014)
Une juge d'instruction célibataire et à la conduite irréprochable est stupéfaite d'apprendre qu'elle est enceinte des oeuvres d'un repris de justice accusé d'un meurtre ignoble. Conte macabre tonique et irrévérencieux. Scénario bien écrit dénonçant l'injustice et l'aveuglement social. Plastique très inventive. Excellente composition de S. Kiberlain. (sortie en salle: 4 avril 2014)
Soutenu par la magnifique performance de Sandrine Kiberlain, qu'on n'avait jamais vue aussi drôle et déjantée, Albert Dupontel (BERNIE, ENFERMÉS DEHORS) signe une comédie noire tonique, jouissive, dont le ton irrévérencieux ne faiblit jamais. Le scénario, brillamment construit en une sorte de conte macabre elliptique propulsé par une prémisse joyeusement absurde, dénonce sans ambages l'injustice et l'aveuglement social, ce dernier élément étant exploité aussi bien au sens figuré que propre. La plastique très travaillée du film emprunte, avec une liberté totale, aux films de Jeunet-Caro (DELICATESSEN), pour la couleur et les angles inusités, ainsi qu'à l'expressionnisme allemand, pour les ombres et les images à contrejour. Abstraction faite d'une ou deux scènes comiques un tantinet moins efficaces, la somme des partis pris forme une oeuvre cohérente et mortellement drôle. Par ailleurs, Dupontel et Kiberlain forment un duo antagoniste franchement irrésistible.
Texte : Martin Bilodeau
Marc-André Lussier - La Presse
(...) Sandrine Kiberlain affiche ici de façon discrète un talent comique vraiment bien affirmé. Entourée de beaux personnages secondaires, dont certains sont très marrants (...), l'actrice, lauréate d'un César grâce à ce rôle, propose ici une composition étonnante.
Martin Bilodeau - Le Devoir
Albert Dupontel a réalisé… un festin pour les yeux. (...) le récit, déballé à la vitesse de l’éclair (...), demeure à chaque instant propulsé par des idées visuelles fortes et gracieuses (...), des situations tragicomiques simples et chargées, des personnages superbement dessinés.
Jonathan Holland - The Hollywood Reporter
On the visual side it’s like AMELIE on steroids, as through the first half hour the camera cartoonishly sweeps, circles, zooms and pans as though afraid of pausing for even a moment as it goes in search of the next sight-gag.
Vincent Ostria - L'Humanité
(...) cette comédie loufoque très rythmée est ce que le cinéaste acteur a fait de mieux et de plus drôle. On y retrouve une Sandrine Kiberlain au sommet du décalage. (...) Avec sa causticité mal embouchée, Dupontel relève le niveau de la comédie française.
Jean-Pierre Lacomme - Le Journal du dimanche
Dans [une] même séquence, Dupontel allie élégance de la mise en scène, grand guignol et sens du gag. (...) tous les personnages possèdent une haute dose comique. La palme revient à Sandrine Kiberlain. (...) Jubilatoire de bout en bout.
Pierre Murat - Télérama
On ne savait pas qu'il y avait, en France, un cinéaste capable d'égaler Blake Edwards dans son goût du burlesque et son art à transformer la grossièreté en élégance. Si: Albert Dupontel. (...) Comme dans le grand cinéma français de jadis, les seconds rôles rivalisent avec le couple vedette.
Pierre Vavasseur - Le Parisien
Sur ce porte-avions de sanglante galéjade, Dupontel fait décoller une comédie de folie. (...) L'improbable duo est entouré ici d'épatants seconds rôles choisis parmi la fine fleur du catalogue, à commencer par Nicolas Marié, dans la robe d'un avocat bègue.
Franck Nouchi - Le Monde
Si Dupontel (acteur) fait (bien) du Dupontel, que dire de Sandrine Kiberlain, sinon qu'elle est époustouflante? (...) À 45 ans, [elle] semble enfin avoir pris conscience de son talent. Résultat: elle se lâche, elle ose ce qu'auparavant elle n'aurait jamais accepté, ou pu jouer.
Albert Dupontel - Voir
"Je ne crois pas que 9 MOIS FERME soit une comédie, mais davantage un drame drôle. (...) la juge nage en plein drame; quand j’ai rencontré Sandrine, je lui ai dit de jouer sa partition comme un drame et que le reste de l’équipe allait se charger du côté clownesque."
Manon Dumais - Voir
Avec son lot de situations cocasses, son humour noir aux accents absurdes et son tandem on ne peut plus dépareillé, 9 MOIS FERME s’avère au final une comédie hilarante qui fait grincer des dents. [Même si] le scénariste-réalisateur ne partage pas nécessairement cet avis...