Can. 2013. Comédie de Ricardo Trogi avec Jean-Carl Boucher, Claudio Colangelo, Sandrine Bisson. L'été précédant son entrée au cégep, un adolescent entreprend d'amasser la somme nécessaire pour ouvrir une discothèque destinée aux mineurs comme lui. Suite réussie du film "1981". Adolescence illustrée avec authenticité et drôlerie. Réalisation colorée et rythmée. Solide distribution, dominée par le formidable J.-C. Boucher. (sortie en salle: 6 août 2014)
L'été précédant son entrée au cégep, un adolescent entreprend d'amasser la somme nécessaire pour ouvrir une discothèque destinée aux mineurs comme lui. Suite réussie du film "1981". Adolescence illustrée avec authenticité et drôlerie. Réalisation colorée et rythmée. Solide distribution, dominée par le formidable J.-C. Boucher. (sortie en salle: 6 août 2014)
Six ans après l'épatant 1981, Ricardo Trogi (QUÉBEC-MONTRÉAL, HORLOGE BIOLOGIQUE) poursuit avec un égal bonheur l'exploration amusée de ses souvenirs de jeunesse. Surmonté par la narration ironique du cinéaste et agrémenté d'apartés satiriques prenant pour cible la fonction publique québécoise, le récit illustre de manière drôle et authentique les préoccupations des adolescents et leur naïveté face aux problèmes complexes. L'orageuse relation père-fils procure par ailleurs au film ses moments les plus touchants, tandis que les origines italiennes des protagonistes permettent à l'auteur de formuler un commentaire critique, d'une belle actualité, sur les stéréotypes culturels. En plus de reconstituer efficacement les années 1980 à l'aide de vêtements et d'objets emblématiques de l'époque, Trogi signe une mise en scène colorée et rythmée, qui fait la part belle à la solide distribution. Celle-ci est dominée par le formidable Jean-Carl Boucher, alter ego du cinéaste, qui a pris de l'assurance et de la prestance avec l'âge.
Texte : Louis-Paul Rioux
Marc-André Lussier - La Presse
Trogi (...) aborde des thèmes qui, sans trop en avoir l'air, atteignent une certaine profondeur. Le regard posé sur l'amour, l'éveil à la sexualité (la perte de la virginité) (...), mais aussi sur la nature des liens familiaux (et la condition de fils d'immigré), se révèle très juste. Et sans complaisance.
Ricardo Trogi - Le Journal de Montréal
"On me demande souvent ce qui est vrai et ce qui est inventé. Les moments les plus rough du film sont assez près de la manière dont je m'en souviens. Les anecdotes gênantes aussi sont généralement vraies. (...) Je n'ai plus vraiment de pudeur. (...) Je ne parle pas de deux ou trois autres personnes, mais de quelque chose qui touche une masse de personnes."
Pierre Ranger - Séquences
Jean-Carl Boucher (convaincant) interprète avec brio le rôle du jeune héros. Tout comme Sandrine Bisson (hilarante) et Claudio Colangelo (touchant) qui incarnent les parents. Plus punchée et dynamique que 1981, cette nouvelle mouture [est] bien rythmée (...) et parsemée de moments tendres entre le père et le fils.
Odile Tremblay - Le Devoir
Le film est léger et rigolo, avec une réflexion pertinente en filigrane sur la jeunesse. (...) Les plus vieux y retrouveront leurs émois d’hier, les plus jeunes ceux d’aujourd’hui, car le passage à l’âge adulte ne varie pas tant que ça d’une époque à l’autre, nouvelles technologies exceptées.
Éric Moreault - Le Soleil
Le film repose évidemment sur la recréation de l'époque et, à ce propos, la direction artistique de Patrice Vermette est fabuleuse. (...) Au bout du compte, 1987 est un moment de cinéma jubilatoire et authentique. Mais aussi le regard tendre et un hommage touchant d'un fils imparfait à son père et à sa mère.
Brendan Kelly - The Gazette
(...) it’s all fairly predictable, but Trogi keeps things hopping along at a good clip, with lots of funny moments, some great throwback tunes (...) and a welcome, irreverent tone. It helps that Boucher (...) is such a natural, bringing real warmth to his portrayal of a teen going through the rites of passage.
Par : Yeison Yesid Castillo Palomino, Granby
Que de souvenirs !
J'attribue à ce film la Cote