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Les Tuche

Fr. 2011. Comédie de Olivier Baroux avec Jean-Paul Rouve, Isabelle Nanty, Théo Fernandez. Une famille pauvre, qui a gagné 100 millions d'euros à la loterie, déménage à Monaco, où sa présence ne passe pas inaperçue. Farce lourde et de mauvais goût. Intrigue sans imagination accumulant les clichés. Personnages trop caricaturaux. Réalisation correcte sans plus. Interprétation souvent criarde.

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Les Tuche (Les Tuche)

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Fr. 2011. Comédie de Olivier Baroux avec Jean-Paul Rouve, Isabelle Nanty, Théo Fernandez.

Une famille pauvre, qui a gagné 100 millions d'euros à la loterie, déménage à Monaco, où sa présence ne passe pas inaperçue. Farce lourde et de mauvais goût. Intrigue sans imagination accumulant les clichés. Personnages trop caricaturaux. Réalisation correcte sans plus. Interprétation souvent criarde.

Chômeur professionnel et fier de l'être, Jeff Tuche vit dans le petit village de Bouzolles avec sa mère à moitié sénile, ses trois enfants et sa femme Cathy, qui rêve de s'installer à Monaco et de rencontrer la princesse Stéphanie. Le quotidien très modeste de cette famille profiteuse du système est bouleversé lorsque Cathy gagne 100 millions d'euros à la loterie. Aussitôt, Jeff embarque tout le monde dans sa vieille voiture, direction le rocher monégasque. Mais la présence de cette tribu de parvenus incultes et grossiers ne passera pas inaperçue dans la riche et guindée principauté.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Difficile en voyant LES TUCHE de ne pas penser à la comédie française LA VIE EST UN LONG FLEUVE TRANQUILLE et à la série québécoise "Les Bougon". En effet, le film d'Olivier Baroux ressemble à un mélange grossier et sans imagination des deux univers, l'intrigue ne reposant que sur l'opposition caricaturale entre riches méprisants et pauvres débiles. Accumulant les clichés, cette farce lourde et de mauvais goût ne peut même pas compter sur la sympathie des spectateurs envers les folkloriques protagonistes. De fait, ceux-ci sont tellement crétins (et dotés sans explication d'un accent vaguement ch'ti) qu'on pourrait accuser le cinéaste d'ethnocentrisme parisien douteux envers les provinciaux. La réalisation est correcte, sans plus, mais l'interprétation est très souvent criarde, Jean-Paul Rouve (POUPOUPIDOU) surjouant outrageusement.

Texte : Olivier Lefébure

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