Fr. 2010. Comédie de Philippe Le Guay avec Fabrice Luchini, Sandrine Kiberlain, Natalia Verbeke. Fasciné par sa nouvelle bonne, un financier parisien découvre l'univers des domestiques espagnoles qui logent dans les mansardes de son immeuble. Fable romantico-sociale riche en observations de moeurs justes. Enjeux intelligemment développés. Dialogues fins. Mise en scène élégante et précise. Interprétation irrésistible. (sortie en salle: 3 juin 2011)
Fasciné par sa nouvelle bonne, un financier parisien découvre l'univers des domestiques espagnoles qui logent dans les mansardes de son immeuble. Fable romantico-sociale riche en observations de moeurs justes. Enjeux intelligemment développés. Dialogues fins. Mise en scène élégante et précise. Interprétation irrésistible. (sortie en salle: 3 juin 2011)
Philippe Le Guay retrouve Fabrice Luchini, son interprète de L'ANNÉE JULIETTE et LE COÛT DE LA VIE, pour une fable romantico-sociale riche en observations de moeurs très justes, mise en scène avec élégance et précision. Il est vrai que l'idée d'un bourgeois qui s'éveille à l'existence des domestiques, immigrées de surcroît, dans les années précédant mai 68, semble trop belle pour être vraie. Or, les enjeux en présence (dont le fossé des classes gardé autant par les bourgeois que par les domestiques) sont si bien développés et les dialogues, d'une telle finesse, que du coup, l'histoire apparaît tout à fait vraisemblable. Même l'épilogue, d'un romantisme absolu, enchante, à défaut de convaincre tout à fait. La reconstitution historique, avec au centre cet appartement au luxe empesé, s'avère en outre fort crédible. Enfin, l'interprétation d'ensemble est absolument irrésistible.
Texte : François Lévesque
Marc-André Lussier - La Presse
Puisant dans ses propres souvenirs, (...) l’auteur cinéaste propose un film bourré de charme sans (...) appuyer sur les effets ou verser dans les excès de sentimentalisme. (...) C’est joliment mélancolique, parfois même poignant, toujours sincère.
Guillaume Fournier - Voir
(...) des dialogues savoureux, une réalisation (...) efficace, et une critique, sinon implacable, du moins (...) rafraîchissante de la bourgeoisie. En somme, (...) Le Guay livre (...) une comédie romantique qui oscille entre profondeur, raffinement et légèreté.
François-Guillaume Lorrain - Le Point
Bon scénariste, (...) [Le Guay] a assez de subtilité pour y aller (...) en douceur. Grâce aussi aux acteurs, on finit par croire à son histoire aussi convenue. (...) Au final, ces FEMMES émargent à ce qu'on appelle la comédie française de qualité.
Alain Spira - Paris Match
Ce film rafraîchissant (...) nous convie à surfer sur l’une des premières vagues (...) de l’immigration au cœur de ce Paris (...) des années 60. (...) Au réalisme, (...) Le Guay préfère les armes douces et humoristiques du conte coloré, de la fable domestique, pour décrire sans concession le charme (très) discret de la bourgeoisie.
Guillemette Odicino - Télérama
Reconstitution d'époque à la dentelle (de tablier) près, dialogues cousus main, mise en scène élégante, le film est moins débridé que son héros, mais qu'importe, on aime la pudeur de (...) Le Guay. Et on lui sait gré de filmer une immigration stimulante.
Jean-Claude Raspiengeas - La Croix
Paresse du scénario, pauvreté des dialogues, catalogue de clichés, indigence de la mise en scène. C'est à n'en pas croire ses yeux. Luchini fait du Luchini, Kiberlain est identique à elle-même, les actrices espagnoles jouent lourdement les Espagnoles.
Didier Péron - Libération
Philippe Le Guay (...) a voulu signer un film optimiste. [Si] le plaisir qu’on y prend est (...) limité par cet état d’esprit légèrement utopique, on gagne en doux message humaniste ce que l’on perd en éventuelle cruauté, mélancolie ou amertume.