É.-U. 2008. Film d'animation de Henry Selick . Derrière une porte secrète, une fillette négligée par ses parents découvre une réalité parallèle où un bonheur idyllique cache un terrible danger. Adaptation éblouissante du conte de Neil Gaiman. Dosage savant de merveilleux et de macabre. Gradation chromatique recherchée. Trame sonore évocatrice. Réalisation fluide faisant un usage raffiné de la technologie 3D. (sortie en salle: 6 février 2009)
Derrière une porte secrète, une fillette négligée par ses parents découvre une réalité parallèle où un bonheur idyllique cache un terrible danger. Adaptation éblouissante du conte de Neil Gaiman. Dosage savant de merveilleux et de macabre. Gradation chromatique recherchée. Trame sonore évocatrice. Réalisation fluide faisant un usage raffiné de la technologie 3D. (sortie en salle: 6 février 2009)
Près de 13 ans après JAMES AND THE GIANT PEACH, Henry Selick renoue avec l'animation image par image pour cette éblouissante adaptation du conte de Neil Gaiman (MIRRORMASK, STARDUST). Si l'iconographie est visiblement influencée par «Alice au pays des merveilles», l'intrigue l'est aussi. Quoique cette dernière comporte quelques variations inédites. Déployant une maîtrise technique remarquable et des trésors d'imagination, Selick propose une réalisation très fluide, rehaussée par un usage raffiné de la technologie 3D. À la photo, Pete Kozachik (NIGHTMARE BEFORE CHRISTMAS, CORPSE BRIDE) communique l'humeur de l'héroïne au moyen d'une gradation chromatique subtile. Autre atout de taille: la musique bien calibrée de Bruno Coulais (MICROCOSMOS, LES CHORISTES), en parfaite harmonie avec le ton si particulier de l'ensemble.
Texte : François Lévesque