Can. 2006. Comédie dramatique de Jean-François Pouliot avec Marc Béland, Michel Muller, Pascale Bussières. Avec la complicité d'un ancien employé de la bijouterie où il travaille, un comptable au seuil de l'épuisement professionnel décide de se venger de son affreux patron. Amusante comédie noire sur la déroute existentielle d'un antihéros. Intrigue à tiroirs aux derniers revirements invraisemblables. Mise en scène très composée. Bons interprètes. (sortie en salle: 17 novembre 2006)
Avec la complicité d'un ancien employé de la bijouterie où il travaille, un comptable au seuil de l'épuisement professionnel décide de se venger de son affreux patron. Amusante comédie noire sur la déroute existentielle d'un antihéros. Intrigue à tiroirs aux derniers revirements invraisemblables. Mise en scène très composée. Bons interprètes. (sortie en salle: 17 novembre 2006)
Prenant le contrepied de LA GRANDE SÉDUCTION, comédie bon enfant, rurale et ouvrière qui les avait en 2003 sacrés princes du cinéma québécois, Jean-François Pouliot et son scénariste Ken Scott ont accouché d'une comédie noire, urbaine, campée dans le précieux petit monde de la joaillerie, modulée par une intrigue à tiroirs aux retournements nombreux et portée par un antihéros en déroute existentielle. Si la proposition de départ est alléchante, les décors, bien pensés et les personnages, bien dessinés, la suite déçoit. En effet, le scénario multiplie les invraisemblances et les maladresses, et balaie sous le tapis ses principaux thèmes (l'échec, la soumission, la maladie mentale, le rapport au père, etc.) au profit d'un suspense mécanisé et prévisible. Toutefois, dans la mise en scène très étudiée de Pouliot, on pressent la grande ambition du film, et on mesure, du coup, la modestie de sa réussite. De bons interprètes se sont investis sans compter.
Texte : Martin Bilodeau
Normand Provencher - Le Soleil
Après le triomphe public et critique de LA GRANDE SÉDUCTION, (...) le tandem Jean-François Pouliot et Ken Scott était fébrilement attendu avec son GUIDE DE LA PETITE VENGEANCE. Si les scénarios des deux films n’ont rien à voir ou si peu, il n’en demeure pas moins que le plaisir n’est pas au rendez-vous. (...) GUIDE DE LA PETITE VENGEANCE est une comédie noire plutôt sympathique, avec de belles envolées, mais plus ou moins convaincante dans sa façon de jouer la carte du drame.
Brendan Kelly - The Gazette
The first third is by far the best part of the movie. You savour the unusual noir look, with almost all of the exteriors shot at night and with the filmakers going out of their way to eliminate anything that makes Montreal look like Montreal. It's simply a dark, oppressive metropole (...) wich gives the film a cool style.
Paul Villeneuve - Le Journal de Montréal
Cette histoire est évidemment teintée d'humour, mais d'un humour (...) bien différent de celui de LA GRANDE SÉDUCTION. On parle ici d'humour noir. On y trouve plusieurs rebondissements (...), mais l'action semble néanmoins parfois lente et n'arrive pas à constamment soutenir notre intérêt.
Natalia Wysocka - Voir
(...) Au-delà de la performance d'acteurs, bien sûr, la force de ce GUIDE réside dans les dialogues savoureux, livrés avec ironie et mordant. (...) l'environnement dans lequel nous entraînent le réalisateur Jean-François Pouliot et le scénariste Ken Scott est très sombre. L'humour, quant à lui, verse plutôt dans le cynisme.
Rachel Haller - Ici
(...) Le ton est enlevé, les situations souvent cocasses et les acteurs au sommet de leur forme. Bref, comme dans LA GRANDE SÉDUCTION, on rit beaucoup. Un peu plus jaune, c'est tout.