É.-U. 2006. Drame psychologique de William Friedkin avec Ashley Judd, Michael Shannon, Lynn Collins. Dans une chambre de motel, une serveuse paumée est entraînée dans le délire paranoïaque de son nouveau petit ami. Adaptation solide et intense d'une pièce à succès. Climat de tension fort bien soutenu. Compositions visuelles saisissantes. Bons interprètes.
Dans une chambre de motel, une serveuse paumée est entraînée dans le délire paranoïaque de son nouveau petit ami. Adaptation solide et intense d'une pièce à succès. Climat de tension fort bien soutenu. Compositions visuelles saisissantes. Bons interprètes.
Pascal Mérigeau - Le Nouvel Obs
Deux solitudes associées en un huis clos orchestré avec une maîtrise barbare par William Friedkin, qui porte à l'écran une pièce de Tracy Letts. (...). Friedkin, qui a signé quelques excellents films (...) qui parfois furent aussi des succès (FRENCH CONNECTION, L'EXORCISTE), revient ici à la source, un lieu unique, deux acteurs (...), tout se passe dans le cerveau des personnages, et dans celui du spectateur. Le film (...) est frappadingue comme on aime.
Alexis Bernier - Libération
Huis clos à la montée en puissance hystérique s'amusant à nous faire douter de notre réalité (...), BUG bascule dans le grand guignol le plus théâtral quand, retranchés dans leur chambre relookée en factory de l'enfer (...), Agnès et Peter surenchérissent d'hypothèses farfelues (au minimum manipulation de la CIA...) tout en se grattant tellement que leur peau part en lambeaux. Un peu bavarde et outrancière, cette deuxième partie reste néanmoins fascinante.
Todd McCarthy - Variety
A ranting, claustrophobic drama that trades in shopworn paranoid notions, William Friedkin's overwrought screen version of Tracy Letts' play assaults the viewer with aggressive thesping and over-the-top notions of shocking incident, all to intensely alienating effect.
Jean Roy - L'Humanité
Au départ, BUG est une pièce de théâtre. Elle a passionné Friedkin, ce qui n’étonne pas. Le schéma de montée en puissance dans l’horreur est presque à l’identique celui de l’EXORCISTE, mâtiné d’une touche de CRUISING (...). Il y a aussi une dimension politique, le basculement dans la folie ayant des causes exogènes. Sous le maccarthysme, il y aurait eu une pourriture communiste pour expliquer tout cela. Depuis le 11 septembre 2001, l’hystérie généralisée interne aux États-Unis est bien suffisante.
Jacques Morice - Télérama
Une histoire d’amour dingue signée William Friedkin (...), qui nous revient en grande forme avec un cinéma ultra-basique: une chambre, un couple, une dose carabinée de parano, et le tour est joué. Dans ce huis clos grouillant de menaces, l’angoisse hallucinatoire connaît un crescendo exceptionnel.