É.-U. 2001. Film d'animation de Andrew Adamson, Vicky Jenson . Un ogre mesquin délivre une princesse irascible des griffes d'un dragon pour le compte d'un vil petit seigneur. Pastiche mordant et ironique des contes de fée. Nombreux gags savoureux. Invention visuelle constante. Images de synthèse d'une étonnante fluidité.
Un ogre mesquin délivre une princesse irascible des griffes d'un dragon pour le compte d'un vil petit seigneur. Pastiche mordant et ironique des contes de fée. Nombreux gags savoureux. Invention visuelle constante. Images de synthèse d'une étonnante fluidité.
En 1998, Dreamworks avait damé le pion à Disney en sortant ANTZ quelques mois avant A BUG'S LIFE. La rivalité entre les deux studios se reflète de façon plus qu'éloquente dans SHREK, un pastiche ironique des contes de fées. Les auteurs prennent un plaisir évident à renverser les données traditionnelles de ce genre d'histoires, écorchant surtout la manière idyllique qu'avait Walt Disney de les transposer à l'écran. Ainsi, SHREK s'attaque de façon mordante et parfois jouissive à la nature bon enfant et rose bonbon des dessins animés classiques. Mais le scénario va bien au-delà de cette charge amusante, construisant un récit captivant et rempli de gags savoureux, même si parfois on pourrait déplorer l'emploi d'un humour scatologique un peu grossier. Techniquement, le film est un pur joyau avec ses images de synthèse d'une étonnante fluidité, aux couleurs vives et chatoyantes. Bien que générés par ordinateur, les personnages offrent des nuances de comportement insoupçonnées qui ravissent l'oeil et l'intelligence du spectateur.
Texte : André Caron
Par : Alexis Laperle, Sherbrooke
Excellent mais je pense que j'aime un petit peu mieux le deuxième.
J'attribue à ce film la Cote