É.-U. 1992. Drame fantastique de Tim Burton avec Michael Keaton, Danny DeVito, Michelle Pfeiffer. Le justicier Batman s'efforce de contrer les entreprises criminelles du Pingouin et de Catwoman. Scénario imaginatif. Nombreuses trouvailles étonnantes. Humour insolite baignant dans l'absurde et la satire. Compositions saisissantes de M. Pfeiffer et D. DeVito.
Le justicier Batman s'efforce de contrer les entreprises criminelles du Pingouin et de Catwoman. Scénario imaginatif. Nombreuses trouvailles étonnantes. Humour insolite baignant dans l'absurde et la satire. Compositions saisissantes de M. Pfeiffer et D. DeVito.
Utilisant avec intelligence la grosse machine hollywoodienne, Tim Burton parvient à faire oeuvre personnelle dans ce deuxième volet des aventures de Batman. On y retrouve la poésie macabre, l'humour insolite, le sens de l'absurde et de la dérision ainsi que le trait satirique qui caractérisent désormais son cinéma. Le film regorge de trouvailles étonnantes, tant au plan du récit que de l'illustration. Le réalisateur réussit même à teinter d'accents pathétiques la psychologie de ses tristes héros. L'ensemble est d'une imagination furibonde et les moments de pure brillance ne manquent pas. Les compositions de Michelle Pfeiffer et Danny DeVito s'avèrent saisissantes.
Texte : Martin Girard
Par : Mathieu Desharnais, Trois-Rivières
J'ai toujours apprécié Micheal Keaton dans le rôle de Bruce Wayne/Batman avec son côté mystérieux, même s'il se fait toujours voler la vedette par les protagonistes des vilains. Ici, Danny DeVito et Michelle Pfeiffer sont mémorables dans ce film gothique de super-héros tristes. On est encore mieux transporté dans un autre monde que le premier Batman de 1989. Si le Pingouin peut parfois irriter (ex: son speech à ses petits pingouins), la relation trouble entre Batman et la Femme-chat ne manque pas de fasciner.
J'attribue à ce film la Cote