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La Loi de la nuit (Night and the City)

É.-U. 1992. Drame de moeurs de Irwin Winkler avec Robert De Niro, Jessica Lange, Cliff Gorman. Un avocat new-yorkais sans envergure décide d'organiser un combat de boxe pour faire concurrence à un promoteur influent. Observations tantôt savoureuses, tantôt douloureuses d'un univers interlope. Réalisation manquant de souffle et d'envergure. Interprétation excellente.

Général
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La Loi de la nuit (Night and the City)

Général Général

É.-U. 1992. Drame de moeurs de Irwin Winkler avec Robert De Niro, Jessica Lange, Cliff Gorman.

Un avocat new-yorkais sans envergure décide d'organiser un combat de boxe pour faire concurrence à un promoteur influent. Observations tantôt savoureuses, tantôt douloureuses d'un univers interlope. Réalisation manquant de souffle et d'envergure. Interprétation excellente.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Richard Price
D'après le roman de Gerald Kersh
Photographie :
Musique :
Montage :
Avocat sans envergure à New York, Harry Fabian se spécialise dans les causes douteuses qu'il règle en général à l'amiable. Un jour, alors qu'il défend un homme impliqué dans une bagarre avec un boxeur, Harry se fait menacer par le dangereux et influent promoteur Boom Boom Grossman, qui veut protéger son poulain. Par bravade et par fierté, Harry décide de faire concurrence à Boom Boom en organisant sa propre soirée de boxe. Pour ce faire, il engage Al Grossman, le vieux frère du promoteur. Harry se fait aider financièrement par sa maîtresse Helen, qui est aussi la femme du plus populaire barman du quartier.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Pour son deuxième essai de mise en scène, Irwin Winkler a décidé de refaire le classique que Jules Dassin réalisa en 1950. De toute évidence, Winkler et le scénariste Richard Price connaissent bien l'univers interlope de ce quartier new-yorkais. Si le film regorge de fines observations, parfois savoureuses, parfois douloureuses, par contre, la réalisation dépourvue de style propre manque de souffle et d'envergure. L'omission de certains faits importants du passé des personnages nuit à la progression psychologique de ces derniers et à la compréhension de leurs motivations. L'effort reste cependant louable, les défauts sont amplement rachetés par l'excellence de la distribution, du jeu décontracté de Robert De Niro jusqu'à celui, poignant, de Jack Warden.

Texte : André Caron

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