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Van Gogh

Fr. 1991. Drame biographique de Maurice Pialat avec Jacques Dutronc, Alexandra London, Gérard Sety. Évocation du séjour au printemps 1890 du peintre Van Gogh chez un docteur amateur d'art. Derniers moments de la vie du peintre racontés avec certaines libertés historiques. Suite de tableaux pittoresques aux tonalités propres à l'artiste. J. Dutronc très crédible.

Général
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Van Gogh (Van Gogh)

Général Général

Fr. 1991. Drame biographique de Maurice Pialat avec Jacques Dutronc, Alexandra London, Gérard Sety.

Évocation du séjour au printemps 1890 du peintre Van Gogh chez un docteur amateur d'art. Derniers moments de la vie du peintre racontés avec certaines libertés historiques. Suite de tableaux pittoresques aux tonalités propres à l'artiste. J. Dutronc très crédible.

Au printemps 1890, Vincent Van Gogh se rend chez le docteur Gachet à Auvers-sur-Oise, à la recommandation de son frère Théo. Le médecin encourage son patient à continuer à peindre. Sa fille Marguerite n'apprécie pas trop l'art de Vincent, mais par contre se sent attirée par la personnalité troublée du protégé de son père. Durant quatre mois, Van Gogh peint fiévreusement, se distrayant seulement auprès de ses amis buveurs ou des prostituées. La visite de Théo ravive le sentiment de dépendance de l'artiste vis-à-vis de son frère. Après une virée à Paris en compagnie de Marguerite, Vincent se tire une balle dans le ventre.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Tout en prenant certaines libertés avec la réalité historique, Maurice Pialat s'attache à décrire à sa façon les derniers moments de la vie tourmentée du célèbre peintre. Au lieu d'une chronique précise des événements, le réalisateur évoque par petites touches distantes l'univers d'un homme dont le mal de vivre contraste avec son environnement coloré. Attentive aux tonalités puisées sur la palette de l'artiste, la mise en scène s'étire dans une suite de tableaux pittoresques mais manquant parfois de naturel. Cette reconstitution d'époque fort soignée dans les détails n'est pas sans rappeler le travail d'un Jean Renoir ou d'un Jean Vigo. Avec sa mine désabusée et éteinte, Jacques Dutronc infuse, paradoxalement, une certaine vie à cet ensemble par ailleurs quelque peu artificiel.

Texte : Christian Depoorter

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