Remarquable

Et la lumière fut

Name: Et la lumière fut
Director: Otar Iosseliani
Genre: Étude de moeurs
Duration: 106 min.

Fr. 1989. Étude de moeurs de Otar Iosseliani avec Saly Badji, Binta Cisse, Alpha Sane. Ayant quitté son paresseux de mari et son nouvel amant, une belle Africaine part à la ville avec un citadin de passage. Fable écologique sur la dévastation par l'homme des ressources vitales et des traditions séculaires. Traitement insolite. Interprétation d'un naturel parfait.

Et la lumière fut (Et la lumière fut)

Général

Fr. 1989. Étude de moeurs de Otar Iosseliani avec Saly Badji, Binta Cisse, Alpha Sane.

Ayant quitté son paresseux de mari et son nouvel amant, une belle Africaine part à la ville avec un citadin de passage. Fable écologique sur la dévastation par l'homme des ressources vitales et des traditions séculaires. Traitement insolite. Interprétation d'un naturel parfait.

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Genre :

Étude de moeurs

Année :

1989

Durée :

106 min.

Réalisation :

Otar Iosseliani

Scénario :

Otar Iosseliani

Photographie :

Robert Alazraki

Musique :

Nicholas Zourabichvili

Montage :

Otar Iosseliani
Ursula West
Marie-Agnès Blum

Pays :

France
Allemagne
Italie

Distributeur :

Astral

Interprètes :

Saly Badji
Binta Cisse
Alpha Sane
Sigalon Sagna
Fatou Seydi
Marie-Christine Dieme
Abdou Sane
Souleimane Sagna
Marie-Solange Badiane
Moussa Sagna

Récompenses

Un village africain vit une douce quiétude dans les traditions d'une société matriarcale. Quand la belle Okonoro quitte son paresseux de mari pour unir son sort à celui de Yéré, tous les villageois l'applaudissent. Si un puits à peine creusé se révèle tari, une vieille guérisseuse invoque les dieux qui envoient une pluie bienfaisante. Mais Okonoro se fatigue de Yéré et part à la ville avec un citadin de passage. Yéré s'en va à sa recherche et la retrouve après d'étonnantes aventures. Lorsque le couple retrouve son village, il a été dévasté par des exploiteurs forestiers.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Doté d'un humour subtil et d'une vision particulière du monde, le cinéaste géorgien Otar Iosseliani offre ici une fable écologique sur la dévastation par l'homme des ressources vitales et des traditions séculaires. Le village africain apparaît plus symbolique que réaliste et c'est justement ce qui fait son charme. Le réalisateur se fie au pouvoir de l'image et ne traduit qu'occasionnellement, par des intertitres succincts, les dialogues énoncés dans un dialecte africain peut-être inventé pour les besoins de la cause. Si le traitement est insolite, l'interprétation apparaît d'un naturel parfait.

Texte : Robert-Claude Bérubé

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