Toutes ces idées sont brassées dans un somptueux mélange d'images, incarnées par des personnages qui collent à la vie. Magnifiés par le souvenir, les oncles, tantes, parents, cousins et amis dansent la sarabande du destin humain.

(Texte paru en 1983)

Bergman est de retour... Le Bergman dont le génie [nous serre] la gorge, parce que, sage parmi les fous, il connaît ce merveilleux secret: notre véritable passé, c'est notre enfance. Tout le reste n'est que péripétie (...) et illusions perdues.

(Texte paru en 1983)

(...) avant même le titre du film, tout est dit, installé, images, mots, musique et silence, et, surtout l'indicible. Car c'est, comme on peut s'y attendre, l'essentiel du propos: le non-formulé, le non-montré, le non-expliqué.

(Texte paru en 1983)

Cette fresque familiale, et en grande partie autobiographique, est riche à tous les points de vue: un scénario généreux, rempli d'anecdotes et de surprises, de rires et de larmes; des intérieurs somptueux, des extérieurs harmonieux.

(Texte paru en 1983)

Rarement voit-on au cinéma une image si bien composée, couleurs et formes si bien orchestrées pour créer tour à tour des peintures d'une somptuosité extrême (chez Héléna) ou d'une stylisation fort dépouillée (au palais épiscopal).

(Texte paru en 1983)

[C']est un film immense, un chef d'oeuvre à la narration superbe, fresque aux personnages minutieusement étudiés et remarquablement interprétés, où alternent la tendresse, la dureté, l'humour et l'angoisse.

(Texte paru en 1983)

FANNY AND ALEXANDER has the manner of a long, richly detailed tale being related by someone who acknowledges all of the terrors of life without finding in those terrors reason enough to deny life's pleasures.

(Texte paru en 1983)

Curieux, ce film est à la fois agaçant par la façon qu'il a de nous piéger entre le réalisme et le fantastique, et attachant par l'humanité de ses personnages et surtout par ces deux enfants dont Bergman nous offre les regards bouleversants.

(Texte paru en 1983)

As always, Bergman draws extraordinary performances from his large cast. (...) Sven Kykvist (...) has outdone himself in rendering the richness of the period locales.

(Texte paru en 1983)

Après bien des oeuvres complexes et sulfureuses, Bergman retrouve une grâce mozartienne pour évoquer les magies de l'enfance. Avec, en prime, une photogénie exceptionnelle et des portraits de femmes comme lui seul sait les tracer.

(Texte paru en 1983)