Les Adieux à Matiora (Proshanie)

Name: Adieux à Matiora, Les
Director: Elem Klimov
Genre: Drame social
Duration: 140 min.

URSS 1983. Drame social de Elem Klimov avec Maya Boulgakova, Stefania Staniouta, Lev Dourov. Un groupe de femmes s'obstine à rester dans un village appelé à être englouti par suite de la construction d'un barrage. Scénario chargé de références symboliques et d'envolées poétiques. Ensemble impressionnant malgré certaines lourdeurs. Interprétation d'une sobre solidité.

Les Adieux à Matiora (Proshanie)

Général

URSS 1983. Drame social de Elem Klimov avec Maya Boulgakova, Stefania Staniouta, Lev Dourov.

Un groupe de femmes s'obstine à rester dans un village appelé à être englouti par suite de la construction d'un barrage. Scénario chargé de références symboliques et d'envolées poétiques. Ensemble impressionnant malgré certaines lourdeurs. Interprétation d'une sobre solidité.

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Genre :

Drame social

Année :

1983

Durée :

140 min.

Réalisation :

Elem Klimov

Pays :

Union soviétique

Distributeur :

Film 2000

Interprètes :

Maya Boulgakova
Stefania Staniouta
Lev Dourov

Un village situé sur une île au milieu d'un fleuve de Sibérie doit être englouti par suite de la construction d'un barrage. Les habitants ne se résignent pourtant pas à partir, malgré les objurgations des fonctionnaires qui veillent à leur réinstallation sur la terre ferme. Pour hâter les récalcitrants, on met le feu aux maisons et la plupart des villageois se décident alors à quitter l'île. Un groupe de femmes, suivant l'exemple de la vieille Daria, s'obstine cependant à rester sur Matiora.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Le réalisateur Elem Klimov a longtemps été victime de tracasseries administratives et ce film a été exclu quelques années de la distribution pour d'obscures raisons idéologiques. Il avait en l'occasion pris la relève de son épouse, Larissa Chepitko, morte dans un accident, qui devait tourner cet ADIEU À MATIORA. Chargé de références symboliques et d'envolées poétiques, le scénario est bien un peu lourd, mais il permet une suite de scènes travaillées dans une belle tradition tellurique. Même si quelques passages paraissent plus faibles, l'ensemble reste fort impressionnant par son envol et son envergure. L'interprétation est d'une sobre solidité.

Texte : Robert-Claude Bérubé

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