Fr. 1980. Chronique de Claude Lelouch avec Robert Hossein, Nicole Garcia, Daniel Olbrychski. Cinquante ans d'histoire contemporaine vus à travers le destin de divers personnages de quatre pays différents. Fresque colorée où la musique tient une large place. Montage alerte. Approche superficielle. Spectacle agréable et parfois émouvant. Interprètes de valeur.
Cinquante ans d'histoire contemporaine vus à travers le destin de divers personnages de quatre pays différents. Fresque colorée où la musique tient une large place. Montage alerte. Approche superficielle. Spectacle agréable et parfois émouvant. Interprètes de valeur.
Comme dans TOUTE UNE VIE, Lelouch tente l'évocation d'une bonne partie de l'histoire contemporaine à travers le destin de divers personnages. II trace ainsi une fresque colorée où la musique tient une large place. On retrouve là les qualités et les défauts propres à l'auteur: grande souplesse de la caméra, montage alerte, mais aussi redondance dans l'expression et superficialité de l'approche. L'ensemble n'en compose pas moins un spectacle agréable et parfois émouvant. L'attention est surtout retenue par les exploits chorégraphiques de Jorge Donn.
Texte : Robert-Claude Bérubé
Par : Donald Bilodeau, Anjou
Je peine à croire qu'on a attribué à ce film une cote de 4, alors qu'il mériterait aisément une cote de 3, voire même de 2, en forçant légèrement la note... C'est du Lelouch à son meilleur, tout simplement. D'ailleurs, l'exercice est fort impressionnant : l'histoire du monde, de 1936 à ce jour (1981, date du tournage) via l'existence de quatre familles (américaine, française, allemande et russe), le tout raconté en paroles et en musiques. Les acteurs sont tous exceptionnels, souvent colorés (je pense ici à James Caan et Geraldine Chaplin dans le rôle du couple américain), souvent touchants (Nicole Garcia, en juive française forcée d'abandonner son enfant, est bouleversante), très gracieux (Jorge Donn en danseur du Bolchoï donne plus d'un frisson !) ou encore ils offrent un jeu d'une retenue efficace, comme c'est le cas de Daniel Olbrychski dans le rôle de l'Allemand. De plus, la génération des années 60 et 70 est interprétée par les plus grands acteurs de l'époque (Jacques Villeret, Fanny Ardant, Francis Huster et j'en passe). La photographie est superbe; les ambiances des pays et des époques sont respectées à la lettre; les chorégraphies sont à couper le souffle et la finale, sur le fameux Boléro de Ravel, est tout simplement inoubliable. Bref... j'estime que je suis loin de l'exagération en attribuant à cette superbe production une note supérieure à 4.
J'attribue à ce film la Cote