Deux adolescents tentent de trouver un amoureux à la bonne de la maison pour l'empêcher de les quitter. Mise en scène et narration conventionnelles. Psychologie superficielle. Interprétation spontanée.
Fatigué sans doute des rôles aseptisés qu'on lui réservait, Sidney Poitier a eu lui-même l'idée de ce scénario et il semble prendre un plaisir évident à jouer les mauvais garçons. Mis à part cependant la nouveauté au cinéma américain d'une idylle entre gens de race noire, le film ne présente rien que de conventionnel et d'artificiel dans la narration et la mise en scène. La psychologie est très superficielle, mais l'interprétation reste spontanée dans l'ensemble et sauve la plupart des scènes.
Texte : Robert-Claude Bérubé